Les modèles 100 % électriques des Mini John Cooper Works et l’Aceman JCW introduits tout récemment lors de l’événement automobile Mondial de l’Auto ont peut-être laissé un goût d’inachevé aux passionnés de moteurs sportifs à essence. Heureusement, ces derniers n’ont pas eu à patienter trop longtemps pour découvrir leurs homologues à combustion. Voici leur présentation.
Les événements s’enchaînent rapidement. À la suite de la présentation des versions inédites de John Cooper Works, totalement électriques, basées sur les Mini Cooper et Aceman, c’est maintenant le tour des Mini JCW alimentées non plus par l’électricité, mais par l’essence. La Mini Cooper à trois portes est concernée, ainsi que la version décapotable qui vient de faire son entrée. Que proposent ces nouveaux modèles ? Faisons le point ensemble.
Une identité visuelle marquée par des inspirations classiques
Avant de parler du moteur, ce qui captivera d’abord les amateurs de ce type de véhicule, intéressons-nous au design des deux nouvelles créations.
On s’attendrait à ce qu’un véhicule avec un tel héritage présente des détails qui accentuent son caractère radical. C’est bel et bien le cas ici. Les réflecteurs verticaux rouge vif permettent de repérer les nouvelles ouvertures spécifiques. Le logo John Cooper Works en damier se distingue également sur la calandre noire.
À l’arrière, le diffuseur de grande taille, le pot d’échappement central et circulaire, et l’aileron (présent seulement sur le modèle trois portes, ce qui reste logique) distinguent cette version JCW des autres plus communes. Quant aux roues, il s’agit de jantes de 17 ou 18 pouces, ce qui risque de ne pas être idéal pour votre dos. Ne cherchez-vous pas plutôt des sensations de conduite plutôt que du confort avec ce type de voiture ?
Peu importe le choix de couleur de carrosserie que vous ferez parmi les six teintes disponibles en plus du noir illustrant les modèles en photo (et il y a même un coloris unique pour la Mini Cabrio, appelé Copper Grey), vous pouvez choisir des bandes décoratives rouges ou noires sur le capot, des coques de rétroviseurs du même ton ou encore un toit contrastant.
Une expérience sportive à l’intérieur aussi
Dès que l’on entre dans l’habitacle, on découvre une ambiance dominée par les tons noirs et rouges. La sellerie associe cuir et tissu avec des coutures rouges contrastantes, une touche rouge traverse le volant, et des détails rouges parsèment toujours le tableau de bord, reprenant le style déjà observable sur les versions électriques des Aceman et Cooper JCW. Pour ce qui est du confort, le système audio Harman Kardon est inclus.
Requiem pour la boîte manuelle
Côté mécanique, rien de très surprenant : les Mini et Mini Cabrio JCW accueillent le moteur 2.0 turbo à quatre cylindres délivrant 231 chevaux, déjà présent sur les versions précédentes. Le couple passe de 320 Nm à 380 Nm. Malheureusement, il est temps de dire adieu à la transmission manuelle. À cette étape, la boîte automatique devient de facto le choix imposé.
En dépit d’une puissance inférieure aux Mini Cooper et Aceman JCW électriques (qui affichent 258 chevaux), leurs performances restent très comparables. La Cooper peut atteindre une vitesse maximale de 250 km/h et la Cabrio culmine à 245 km/h (contre un maximum de 200 km/h pour les deux versions électriques). Quant à l’accélération de 0 à 100 km/h, elle est mesurée à un peu plus de 6 secondes pour la Mini trois portes (6,1 s) et légèrement plus pour la version décapotable (6,4 s). Les performances des versions électriques, Mini Cooper JCW avec ses 5,9 s et Mini Aceman JCW avec ses 6,4 s pour le même exercice, restent cependant au coude à coude.
Les tarifs ne sont pas accessibles, mais le malus reste relativement modéré pour l’instant
Il faut débourser un peu moins de 40 000 € pour la Mini Cooper JCW et 44 850 € pour la Cabrio JCW. Toutefois, contrairement aux versions électriques qui échappent à ce surcoût, il faut ajouter un malus allant de 1 761 € à 2 918 € pour la première et de 3 119 € à 4 543 € pour la Cabrio. Ne tardez pas trop à vous décider car en 2025, les pénalités devraient encore augmenter si l’on en croit les plus récentes estimations.