Ferrari 512 BB Koenig : l’Italienne des années 80 et 90

Ferrari 512 BB Koenig : l'Italienne des années 80 et 90

Durant les années 80 et 90, les passionnés de voitures riches et en quête de singularité avaient plusieurs options : acquérir des véhicules encore plus onéreux ou bien les soumettre à des travailleurs comme Koenig Specials. Cette entreprise allemande, par exemple, a retravaillé certains exemplaires de la Ferrari 512 BB, en faisant l’une des voitures italiennes les plus envoûtantes de l’époque.

Pas besoin de vous rappeler toute l’histoire, mais sachez que Koenig Specials n’était en rien comparable aux préparateurs actuels. Ce garage allemand n’avait pas pour habitude de dénaturer les intérieurs des voitures les plus précieuses avec des cuirs rose bonbon, ni de changer les carrosseries par des composants en carbone teintés en bleu turquoise. Non, Koenig Specials se concentrait sur l’essentiel.

Au cours des années 80 et 90, ce préparateur allemand s’était fait un nom en modifiant à sa manière certaines des voitures les plus puissantes de cette période. Parmi elles, on pouvait compter la BMW Série 8, renommée KS8 pour l’occasion, ainsi que la Ferrari Testarossa. Mais la Testarossa n’est pas la seule Ferrari qui a bénéficié du savoir-faire de Koenig Specials. Quelques unités de la 512 BB ont également subi des modifications.

Ferrari 512 BB transformée par Koenig Specials : l’Italienne à l’âme diabolique

Comme une 512 BB qui aurait trop fréquenté la salle de sport

À première vue, aucun doute possible, cette Ferrari 512 BB a bel et bien pris du muscle. La splendide italienne, autrefois dotée de lignes raffinées et sobres, est maintenant dotée d’un kit carrosserie bien plus tape-à-l’œil. Le pare-chocs avant a été redessiné, les ailes présentent des élargissements et la partie arrière a été complètement transformée avec l’ajout de deux ailerons, un nouveau diffuseur et deux prises d’air latérales. Koenig Specials a également remplacé les jantes d’origine par des modèles Speedline de 15 pouces.

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L’intérieur de l’habitacle restait relativement sobre et beaucoup moins flamboyant que celui de la Testarossa modifiée par Koenig Specials. On peut néanmoins citer quelques modifications comme l’ajout d’un nouveau volant Momo et l’installation de certains manomètres supplémentaires, placés sur la console centrale. Ces derniers fournissent des informations mécaniques importantes, telles que la pression d’huile.

Ferrari 512 BB transformée par Koenig Specials : l’Italienne à l’âme diabolique

Sous le capot, le moteur flat-12 de 4,9 litres est toujours présent, mais il a subi quelques légères modifications, notamment avec l’ajout de deux nouveaux turbos. Le moteur bénéficie également d’un système de refroidissement amélioré et d’une injection optimisée. Koenig Specials pouvait, selon les demandes des clients, faire grimper la puissance jusqu’à 700 chevaux ! Évidemment, la 512 BB ne possédait aucune assistance électronique, et seule la propulsion arrière recevait la puissance. Ce qui ne l’empêchait pas d’abattre le 0 à 100 km/h en environ 4 secondes, et d’atteindre une vitesse de pointe supérieure à 330 km/h.

Ferrari a produit moins de 1.000 unités de la 512 BB à Maranello. Quant aux versions modifiées par Koenig Specials, elles se comptent probablement en moins de 100, voire peut-être moins de 50… Actuellement, l’une de ces rares unités est mise aux enchères sur la plateforme Bring a Trailer, avec une estimation avoisinant les 136.000 euros.

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