R5 E-Tech électrique à 33 490€ (hors bonus écologique de 4 000€), autonomie max de 410 km et puissance jusqu’à 150 ch. Le tout dans un design original.
R5 électrique : un style iconique conservé ?
Lorsqu’il s’agit de style, il est juste de laisser le public décider. Après tout, le goût personnel est le seul critère. Mais le design proposé par la nouvelle Renault R5 E-Tech électrique semble vraiment correspondre à ce que l’on attend d’elle. D’une part parce que, bien qu’il soit lié à la R5 de 1972, il ne ressemble pas à sa copie moderne, conservant toute la personnalité du véhicule, et d’autre part parce que les dimensions sont cohérentes avec le type de voiture.
Il est de plus en plus rare de trouver des voitures urbaines de moins de quatre mètres. Pourtant la R5 E-Tech électrique est une citadine aux ambitions extra-urbaines compte tenu de son autonomie annoncée, mais qui mesure tout de même 3,92 mètres de long, soit moins qu’une Clio.
Renault 5 électrique : pas une opération nostalgie
La nouvelle petite voiture est en effet la première à être construite sur la plate-forme AmpR Small d’Ampere, une société du Groupe Renault. Cette plateforme a été développée spécifiquement pour les voitures électriques du segment B et diffère (en partie) de la plateforme CMF-B Bev, qui était jusqu’à présent utilisée pour ce type de voiture, reproduisant la face avant de la Clio et du Captur.
Un développement technique qui a permis d’opter pour une batterie particulièrement compacte, composée de trois ou quatre modules en fonction de la capacité globale. De même, l’accumulateur a été positionné très bas dans la partie centrale de la voiture, au bénéfice de la dynamique de conduite.
Toujours sur le thème de la batterie, deux tailles sont disponibles : la batterie de 40 kWh (3 modules au total) et la batterie de 52 kWh (4 modules). La première est créditée d’une autonomie de 300 km, la seconde de 410 km. L’accumulateur est de type NMC, Nickel Manganèse et Cobalt. Une solution intéressante par rapport à un segment qui préfère généralement les batteries de type LFP (Lithium Fer Phosphate).
La propulsion est dévolue aux roues avant, tout comme le moteur électrique, qui est dérivé de celui de la Mégane E-Tech et n’utilise pas de terres rares. De quoi souligner l’extrême durabilité du projet qui, dans l’ensemble, donne naissance à une voiture que l’on pourrait qualifier de légère… pour une voiture électrique. Moins de 1 500 kg selon les données constructeur.
Alimentation et recharge de la R5 E-Tech
La nouvelle Renault R5 E-Tech électrique sera proposée en trois niveaux de puissance et de couple. Le premier, le plus performant, offre 110 kW (150 ch) et 245 Nm de couple. Le second est limité à 90 kW (120 ch) et 225 Nm de couple ; et le troisième à 70 kW (95 ch) et 215 Nm. Bien entendu, la version la plus performante est associée à la batterie de 52 kWh, et les autres à la batterie de 40 kWh.
Un chargeur embarqué de 11 kW est de série, celui réservé au courant alternatif, qui devient bidirectionnel sur les modèles 110 et 90 kW. Nous sommes dans le domaine du V2L (Vehicle To Load) que certains modèles électriques de Hyundai et Kia possèdent déjà. Cela signifie que la Renault R5 compacte peut devenir une sorte de borne d’énergie géante et être utilisée pour recharger des objets électroniques d’une puissance maximale de 3 kW. Il existe un adaptateur spécial qui se branche sur la prise de recharge. La voiture est également dotée de la technologie V2G, qui lui permet de renvoyer de l’énergie au réseau afin d’équilibrer le flux énergétique.
En ce qui concerne la recharge en courant continu, les modèles équipés de la batterie de 40 kWh peuvent tirer jusqu’à 80 kW de puissance, et ceux équipés de l’accumulateur de 52 kWh jusqu’à 110 kW. Les temps de charge en courant continu sont de 30 minutes pour passer de 15 % à 80 %. Ils sont de quatre heures et demie en courant alternatif à 11 kW.
Design intérieur et extérieur de la Renault 5 électrique
Nous avons commencé par quelques réflexions sur le design extérieur, en omettant le fait que seules des jantes de 18 pouces sont de série sur toute la gamme et que le cinq lumineux sur le capot avant indique le niveau de charge de la voiture. Mais si vous êtes un fan de la R5 des années 70 et 80, il y a un certain nombre d’éléments que vous apprécierez certainement. Tout d’abord, le tableau de bord quadrillé, comme son aînée, puis le design des sièges avant comme ceux de la légendaire R5 Turbo.
Pour en revenir à la planche de bord, au-delà des références historiques, on retrouve un combiné d’instrumentation numérique de 7 ou 10 pouces (selon la finition) et un écran tactile de 10 pouces. Alimenté par l’Open Link du constructeur au losange, il montre le potentiel de l’infotainment construit à partir de Google. L’assistant de bord s’appelle Avatar Reno et met à disposition le potentiel de Chat GPT.
Malgré l’empattement de 2,54 mètres, l’habitabilité ne semble pas battre des records, bien qu’il s’agisse d’une citadine compacte. Le volume du coffre est de 326 litres, auxquels s’ajoutent 19 litres répartis dans l’habitacle. Sans oublier toute une série de solutions originales pour transporter stylos et bagages.
R5 E-Tech électrique : une sécurité qui évolue
Ce qui suit n’est certes pas nouveau dans l’absolu, mais souvent réservé à des segments de marché plus importants. Peu importe, car la nouvelle Renault 5 E-Tech électrique inaugure le freinage d’urgence en marche arrière et un système qui empêche l’ouverture d’une porte s’il détecte la présence d’un obstacle.
Cela dit, la voiture est également équipée d’autres systèmes empruntés à ses grandes sœurs. Outre les jantes de 18 pouces, l’écran central de 10 pouces, la clé Keyless Entry, la compatibilité sans fil avec les smartphones Android Auto et Apple CarPlay et les phares full LED avec commutation automatique feux de route/croisement font partie de l’équipement de série.
Lors du lancement de la Renault 5 E-Tech électrique, deux variantes de batterie de 52 kWh seront proposées : Techno et Iconic Cinq, tandis que le modèle d’entrée de gamme, l’Evolution, est réservé au modèle de 40 kWh avec un prix commençant à moins de 25 000 euros.