Maserati Ghibli Spyder : Trident parfait pour le lac de Côme

Maserati Ghibli Spyder : Trident parfait pour le lac de Côme

Dans les années 60, Maserati s’efforce de rivaliser avec Ferrari en lançant de nombreux modèles. Le trio Ghibli-Bora-Khamsin représente une part significative, bien que plus obscure, de l’histoire du Trident. Parmi eux, la Ghibli se distingue par son design remarquable, fruit de l’impulsion de Giugiaro.

La Maserati Ghibli fait sa première apparition en 1966 lors du Salon de Turin. Son design est l’œuvre de Giorgetto Giugiaro, fraîchement arrivé de chez Bertone pour rejoindre Ghia. Deux ans après son introduction, Maserati décide de proposer une version décapotable de la Ghibli, donnant naissance à la splendide Ghibli Spyder.

Maserati Ghibli Spyder : Le Trident parfait pour le lac de Côme

Le style Giugiaro à l’honneur

Le volume général de la Ghibli se distingue par une ligne épurée et profilée, un long capot plat et une hauteur de caisse réduite. La partie avant arbore des phares escamotables doubles, situés sous une calandre fine et chromée. La Ghibli repose sur des jantes Campagnolo de 15 pouces. L’insigne « Ghia » apposé sur les ailes avant rappelle que la Ghibli est une voiture d’exception. À l’arrière, la double sortie d’échappement orientée vers l’extérieur surprend. « Cachez cette tubulure chromée que je ne saurais voir. »

Maserati Ghibli Spyder : Le Trident parfait pour le lac de Côme

La Dolce Vita selon Maserati

Le profil du coupé est sublimé dans sa version avec toit amovible « Tipo AM115/S », évoquant un yacht italien de luxe. Pour ceux qui ne sont pas fans de la capote en toile, Maserati propose un hard-top, assorti à la couleur de la carrosserie. Un panneau métallique affleurant dissimule la capote souple. Le coffre est plus spacieux et les trappes à carburant sont intégrées dans la carrosserie.

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Cette Ghibli Spyder est dans un état exceptionnel. Initialement vendue en rouge, elle a bénéficié d’une restauration complète, arborant désormais une teinte « Azzurro Metalizzato » bleu ciel du plus bel effet.

Maserati Ghibli Spyder : Le Trident parfait pour le lac de Côme


L’intérieur de cette Maserati Ghibli témoigne du savoir-faire de la marque, plaçant son habitacle en tête de ses concurrents. Dans ce modèle, l’intérieur est recouvert de cuir noir sur les sièges et la planche de bord. Le tableau de bord est revêtu de daim noir. Le grand volant est encerclé de bois. La console centrale intègre une horloge et plusieurs jauges surveillant l’ampérage, la température d’eau, la température de l’huile et le niveau de carburant. Le confort est maximal, permettant de rouler cheveux au vent, grâce à la présence de la climatisation et d’une radio Becker Grand Prix.

Le compteur affiche une vitesse maximale de 200 mph, soit environ 320 km/h. Ce détail illustre bien la puissance de ce véhicule.

Maserati Ghibli Spyder : Le Trident parfait pour le lac de Côme

L’élément essentiel de la Ghibli Spyder réside sous le capot. Ce cabriolet italien partage le même moteur que le coupé. Le V8 en aluminium avec quatre arbres à cames se décline en deux cylindrées offrant deux niveaux de puissance.

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La version standard est équipée d’un V8 4.7 développant 310 ch, avec une boîte manuelle à 5 vitesses. Une boîte automatique à 3 rapports était disponible en option pour le marché américain. La version SS bénéficiait d’un moteur porté à 4.9 litres pour une puissance de 335 ch, et est très prisée.

Grâce à cet équipement, la Maserati Ghibli Spyder faisait partie des rares cabriolets des années 60 capables de dépasser les 250 km/h, atteignant une vitesse de pointe de 266 km/h.

Maserati Ghibli Spyder : Le Trident parfait pour le lac de Côme

Très recherchée et admirée

La Maserati Ghibli Spyder est une perle rare. Sa production s’est limitée à seulement 128 unités jusqu’en 1973, toutes versions confondues. Dénicher un exemplaire en bon état est aussi difficile que trouver une licorne dans le monde de l’automobile italienne.

Ce modèle en particulier a parcouru seulement 34.000 miles, soit environ 55.000 km. Il a été acquis par son nouveau propriétaire pour la somme de 605.000 dollars, soit environ 540.000 euros.

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Avec le temps, les années 60 sont devenues une période emblématique pour l’automobile. La Maserati Ghibli, bien que peu appréciée à ses débuts, est maintenant une icône du Trident, se bonifiant comme un bon vin avec le temps.

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