L’attente semble interminable pour les acheteurs ayant commandé la toute nouvelle Citroën C3 électrique. La marque française est en proie à de sérieux problèmes de logiciels, mais elle doit se démener pour que sa citadine demeure éligible au leasing social.
Avec la Renault 5 qui mise pleinement sur son charme, on aurait pu croire la Citroën ë-C3 déjà condamnée. Toutefois, cette dernière possède un atout de taille : son prix extrêmement bas. La citadine arborant les chevrons est proposée à partir de 23.300 euros, tandis que celle au losange demande au moins 33.490 euros, sans inclure le bonus CO2. Et ce tarif peut encore être réduit grâce au leasing social initié par le gouvernement, sous une certaine condition…
Pour profiter d’une aide pouvant aller jusqu’à 13.000 euros, les 6.000 C3 électriques doivent être livrées et immatriculées avant la fin du mois. Toutefois, la mise au point de cette citadine électrique est beaucoup plus compliquée que prévu. Présentée en octobre 2023, elle rencontre divers problèmes de logiciels liés à la nouvelle plateforme CMP, dédiée aux modèles économiques du groupe Stellantis.
Les premières ë-C3 en route !
Citroën doit ainsi redoubler d’efforts pour minimiser les dégâts. Heureusement, le PDG de la marque, Thierry Koskas, a annoncé sur LinkedIn que le premier camion transportant des ë-C3 a quitté l’usine de Trnava en Slovaquie. Ce transporteur, qui a une grande responsabilité, devrait enfin livrer les premiers clients français très bientôt. Pour les faire patienter, la marque a opté pour une communication originale sur les réseaux sociaux…
On pouvait y voir par exemple des images de parkings vides, sans la moindre ë-C3, indiquant que les voitures étaient bien en chemin vers les concessions. Une manière habile d’éviter une mauvaise publicité. Quoi qu’il en soit, Citroën aurait bien voulu éviter ce retard, car la ë-C3 aurait ainsi pu commencer sa première année sans avoir à affronter de rivales comme la Grande Panda ou la R5. Fiat et surtout Renault se réjouissent de cette situation…