Le vendredi passé, juste avant le début officiel des congés scolaires, les forces de l’ordre ont déployé un vaste dispositif pour garantir que les conducteurs respectent les normes routières. Ils ont fait face à de sérieuses infractions, incluant un conducteur roulant à plus de 200 km/h et d’autres sous l’influence de substances illicites.
Si les gendarmes voulaient prouver leur présence sur les routes à l’approche des vacances, cette opération a été un véritable succès.
Le 17 octobre, trois équipes de gendarmerie étaient engagées sur l’A75 et la départementale 809 en Lozère : le peloton motorisé d’Antrenas, la Communauté de brigades de Marvejols et le peloton de surveillance et d’intervention de Marvejols.
Un automobiliste à plus de 200 km/h, un autre à 186 km/h
L’une des infractions majeures mentionnées sur Facebook concerne un conducteur contrôlé à 216 km/h. Il circulait sur l’A75 où la limite est de 130 km/h, enregistrant ainsi un excès de vitesse de 86 km/h au-dessus de la limite permise.
Un autre excès de vitesse de 5e catégorie a été enregistré. Dans ce cas, la vitesse mesurée était de 186 km/h sur une route limitée à 110 km/h, soit un dépassement de 76 km/h au-delà du maximum autorisé.
Bien évidemment, pour ces deux cas, les gendarmes ont suivi les procédures établies : placer les véhicules en fourrière et suspendre les permis de conduire. L’affaire sera examinée par le tribunal, qui déterminera le montant de l’amende (jusqu’à 1500€), mais aussi la durée de la suspension du permis et le nombre de points retirés (jusqu’à 6).
Des conducteurs sous l’effet de drogues
Dans le cadre de cette même opération, vendredi dernier, les forces de l’ordre ont également intercepté des automobilistes ayant consommé des drogues. Les sanctions peuvent être sévères : potentiellement de la prison ferme (jusqu’à deux ans), une amende conséquente (4500€), l’immobilisation du véhicule ainsi que le retrait de points sur le permis, avec une possible suspension ou annulation de celui-ci. Des peines telles que des jours-amendes, des travaux d’intérêt général ou l’obligation de suivre un programme de sensibilisation à la sécurité routière peuvent également être imposées.
