Actuellement, les discussions autour des pénalités écologiques de 2025 se poursuivent à l’Assemblée nationale. Des changements peuvent encore survenir, et nous serons prêts à mettre à jour ces informations si nécessaire.
Un élément semble néanmoins certain : le seuil d’émissions de CO2 déclenchant le malus écologique devrait changer. À partir du 1er janvier, il passera de 118g de CO2 par kilomètre à 113g, impliquant inévitablement la Clio de Renault. Néanmoins, ne vous inquiétez pas, acheter cette citadine en 2025 ne signifie pas forcément que vous serez soumis à une pénalité écologique. Cela dépend en fait de la motorisation choisie. Par exemple, choisir la version hybride (disponible à partir de 23 800€) ou la version GPL (à partir de 20 300€) évite toute taxe. Le moteur diesel Blue dCi, proposant un prix de départ de 22 200€, n’est pas non plus concerné.
En revanche, opter pour la version la plus accessible de la Clio, qui est aussi la moins puissante (SCe 65, à partir de 18 700€), impliquera un coût supplémentaire en raison des émissions de CO2. En 2024, cette variante était déjà soumise à une taxe de 75€, car elle rejette 120g de CO2 par kilomètre. En 2025, selon le barème en vigueur, le montant de la taxe grimpera de 115€, atteignant 190€ pour les nouveaux acquéreurs.
Une autre version, la TCe 90 (à partir de 19 600€), devra également s’acquitter de cette taxe dès le 1er janvier. Ce modèle rejette 114g de CO2 par kilomètre, et le montant de la taxe sera de 75€.
Motorisation | CO2 | Taxe à payer en 2025 |
---|---|---|
Renault Clio TCe 90 | 114g/km | 75€ |
Renault Clio SCe | 120g/km | 190€ |
Avec 8 135 424 modèles produits, la Renault 4L a atteint un nombre impressionnant de ventes. Le terme “célèbre” pour la décrire n’est donc pas utilisé à tort. Dans toute l’histoire des véhicules Renault, la 4L demeure le modèle ayant obtenu le plus de succès auprès du public. Cela augure du potentiel de la nouvelle Renault 4 E-Tech electric, qui pourrait bien jouer sa carte auprès du grand public. Cependant, son nouveau nom nous indique qu’elle a adopté une approche différente. Voici son portrait.
L’étonnement a été général lors de la première présentation du prototype Renault 5 en janvier 2021, quand Luca de Meo a partagé son vaste plan appelé Renaulution, peu de temps après son début à la direction de Renault. Que ce soit pour le concept comme pour la version finale, les différences ne sont pas légion, écartant quelques embellissements typiques des concept-cars.
Pour ce qui est de la Renault 4, le même constat s’applique. Entre le modèle de présentation dévoilé en octobre 2022 au salon automobile parisien et la version finale, peu de changements sont à noter. Une bonne nouvelle pour les passionnés. Avec son style cubique distinctif, son coffre vertical, une vitre de custode inimitable, et ses phares ronds encastrés dans une calandre rectangulaire à éclairage arrière, une première pour le Losange, elle rend un vibrant hommage à son aïeule avec des allusions au design des années passées, comme un jonc chromé rappelant la vieille 4L. De plus, elle arbore des caractéristiques de SUV avec des protections latérales et une garde au sol plus haute que celle du Renault Captur de 1,2 cm. La foule présente sur le stand et l’engouement visible du public témoignent déjà d’un pari réussi.
Certains diront que les voitures ne cessent de grandir, mais pour des raisons notamment de sécurité, (plusieurs systèmes protecteurs optimisés pour les test Euro NCAP et de nombreuses aides à la conduite, 26 au total selon Renault), la nouvelle Renault 4L dispose d’une taille bien plus étendue que son modèle ancien au gabarit plus compact de 3,65 m. Toutefois, avec sa longueur de 4,14 m, elle reste plus courte de 9 cm que le Captur dans l’écurie thermique de Renault.
Comparée à la R5, elle mesure 22 cm supplémentaires, ce qui bénéficie également à l’empattement (2,62 m contre 2,54 m pour la R5) et donc à l’espace intérieur. Si la R5 ne se montrait pas des plus généreuses en espace, la dernière recrue de la marque offre suffisamment de place pour accueillir confortablement 4 passagers.
Son coffre, avec ses 420 litres de volume, se situe dans la moyenne sans être exceptionnel. Mais ses formes rectilignes et son seuil de chargement bas (61 cm, bien en dessous de la concurrence qui atteint environ 71 cm) le rendent fonctionnel. De plus, une fois le siège passager rabattu, des objets de 2,20 m peuvent être transportés, ce qui est un atout.
Quant à l’aménagement, ce modèle reprend ce qui a été apprécié sur sa “petite sœur”, offrant un système multimédia OpenR Link enrichi maintenant d’une connexion avec ChatGPT, et une présentation polie. Pour le confort, une option de toit en toile est proposée. Les amateurs de cette option, autrefois populaire sur la R4 chez nos voisins allemands, devraient y trouver leur bonheur, sans oublier ceux d’autres horizons…
Entièrement électrique, et forcément plus lourd que son ancêtre avec un poids minimum de 1 410 kg, la Renault 4 E-Tech ne conservera que les motorisations les plus puissantes de la R5, laissant de côté les 95 chevaux et celles de 180-220 ch de l’Alpine A290 (même si, à l’instar de la future déclinaison Abarth de plus de 280 ch pour la Fiat 600, l’espoir d’une version musclée reste permis…). Deux options s’offrent aux clients : un moteur de 120 ch ou de 150 ch, avec une vitesse de pointe de 150 km/h et une accélération de 0 à 100 en 8,5 s ou 7 s respectivement. Ces performances sont largement suffisantes.
Construite sur la même plateforme AmpR Small (anciennement CMF-B EV) que la R5, elle exploitera les deux mêmes batteries de 40 et 52 kWh qui promettent des autonomies de 300 et 400 km. Avec la fonction “One pedal”, elle permet une conduite fluide jusqu’à l’arrêt complet sans utiliser le frein, simplement en relâchant l’accélérateur, une option que la R5 ne propose pas.
Quant à la recharge, elle se positionne dans la moyenne des véhicules du même segment, avec une capacité de 11 kW sur du courant alternatif (AC, pratique pour les bornes domestiques ou publiques), mais jusqu’à 90 kW sur du courant continu (DC) pour la version de 120 ch, et 110 kW pour celle de 150 ch. Dans la configuration la plus optimale, il est possible de récupérer de 15 à 80 % d’autonomie en une demi-heure.
Le démarrage de la production est prévu pour mars de l’année prochaine. Bien que les finitions soient déterminées (trois au total : Evolution, Techno, Iconic), les prix n’ont pas encore été rendus publics. Logiquement, compte tenu de son positionnement et de ses dimensions, on peut anticiper un tarif initial supérieur aux 27 900 € sans bonus de la R5 de 120 ch en finition de base. On peut estimer un tarif sous les 30 000 €, question d’image. Cela n’a évidemment rien à voir avec les prix attractifs des premières 4L.
Tout espoir repose sur le fait que le gouvernement n’aménagera pas le bonus écologique de 1 000 €, prévu pour s’élever à 3 000 € dans le projet de loi de finances 2025, ceci pourrait influencer son attractivité. Mais avec ses nombreuses qualités et le charme nostalgique qu’elle évoque, la Renault 4 E-Tech electric dispose de solides arguments pour séduire les acheteurs malgré tout.
]]>Il n’aura fallu qu’un mois complet pour que la Renault 5 électrique trouve ses acheteurs. Au cours du mois de septembre dernier, AAA Data rapporte que le constructeur français a vendu 1 101 unités de sa nouvelle citadine électrique. Bien que ce chiffre puisse paraître modeste, il revêt une réelle signification.
La R5 s’est rapidement hissée dans le Top 5 des voitures électriques les plus vendues en France. Elle reste encore loin derrière le leader du marché pour septembre, la Tesla Model Y avec plus de 4 500 ventes, mais elle se rapproche déjà du Scénic électrique (1 264 exemplaires) et de l’une de ses concurrentes les plus redoutables sur le papier, la Peugeot e-208 (1 420 exemplaires et près de 21 000 unités en 2024).
Une autre concurrente de la Renault 5 électrique, la Citroën C3 électrique, maintient une avance considérable. En septembre, cette citadine aux chevrons a trouvé 3 626 acheteurs. Son succès peut s’expliquer par son prix d’entrée plus compétitif que celui de sa rivale du groupe Renault, débutant à 23 300€ avant de soustraire le bonus écologique de 4 000€.
Outre le bon démarrage de la Renault 5 électrique, le constructeur français parvient à placer plusieurs de ses modèles en tête du classement des ventes pour l’année 2024.
Parmi eux, la Mégane électrique se classe 3e avec 14 259 unités vendues, tandis que la Twingo électrique occupe la 2e place parmi les véhicules électriques les plus vendus avec plus de 10 000 unités écoulées. De son côté, le tout nouveau Scénic électrique s’installe fermement dans le Top 15, avec un peu plus de 5 000 ventes depuis le début de 2024.
]]>La Renault 5 E-Tech semble déjà être l’une des vedettes prévues pour le Mondial de l’Auto de Paris, qui se tiendra du 14 au 20 octobre 2024, sur le stand de Renault. Jusqu’à présent, elle était commercialisée dans une variante “autonomie confort” (150 chevaux, batterie de 52 kWh) offrant un rayon d’action de 410 km. Elle était disponible en deux versions (techno et iconic cinq, evolution dès le printemps 2025), avec un tarif initial de 33 490 euros, hors bonus écologique.
En attendant l’arrivée prévue pour 2025 d’une version “autonomie urbaine” plus accessible (95 chevaux, batterie de 40 kWh, autonomie de 300 km, disponible uniquement en finition five), Renault vient de mettre en lumière les tarifs d’une variante intermédiaire.
Appartenant également à la série “autonomie urbaine”, ce modèle intègre une motorisation tout électrique de 120 chevaux, liée à une batterie de 40 kWh. Grâce à cet équipement, cette citadine offre une capacité de rouler jusqu’à 312 km.
Disponible en trois niveaux de finition (evolution, techno et iconiq cinq), cette version de la Renault 5 E-Tech se positionne en milieu de gamme avec un prix de départ de 27 990 euros, bonus écologique non inclus.
Renault 5 E-Tech – série – “autonomie urbaine” – 120 ch / batterie de 40 kWh
evolution | à partir de 27 990 € |
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techno | à partir de 29 990 € |
iconic cinq | à partir de 31 990 € |
Les précommandes pour cette version inédite de la Renault 5 E-Tech devraient être possibles avant la fin de l’année 2024.
]]>À l’instar de nombreux fabricants à travers le monde s’engageant dans la réduction de leurs émissions de CO2, Renault vise à atteindre la neutralité carbone d’ici 2040 en Europe et 2050 à l’échelle mondiale.
Pour réaliser cet objectif ambitieux, Renault a conçu un nouveau concept car, le “shooting brake” dénommé Emblème, un modèle 100 % électrique, visant à minimiser son empreinte de CO2.
Mesurant 4,80 mètres de long, 1,52 mètres de haut, et affichant un poids de seulement 1 750 kilogrammes (y compris la batterie), la Renault Emblème est construite sur la plateforme AmpR. Cette même plateforme accueille également les Renault Scenic E-Tech et Megane E-Tech (sa version réduite “small” est utilisée pour les R5 E-Tech, R4 E-Tech et Twingo E-Tech).
L’Emblème est propulsée par un moteur électrique traditionnel de 160 kW, accompagné d’une batterie de 40 kWh pour les trajets quotidiens. Une pile à combustible à hydrogène complète ce système pour assurer une autonomie supplémentaire lors des voyages prolongés (avec une pile PEMFC de 30 kW et un réservoir de 2,8 kg).
Grâce à cet équipement, l’Emblème pourrait, d’après Renault, réaliser des trajets d’environ 1000 km “dans des délais comparables à ceux d’une voiture thermique”. Pour cela, seuls deux ravitaillements en hydrogène, chacun prenant moins de cinq minutes pour ajouter 350 km d’autonomie, seraient nécessaires. Renault affirme également que lors d’un trajet entre Paris et Marseille, “75 % de l’énergie électrique consommée proviendrait de la pile à combustible, ne rejetant que de l’eau”.
La Renault Emblème sera bien évidemment présentée sur le stand de la marque française pendant le Mondial de l’Automobile de Paris, prévu du 14 au 20 octobre 2024.
]]>En 2021, Luca De Meo, le PDG de Renault, avait pour la première fois révélé la R5 E-Tech. Cette voiture électrique urbaine avait pour ambition de bouleverser le marché grâce à un prix enfin abordable. Trois ans plus tard, elle fait son apparition sur le marché, et il semble que le constructeur ait tenu parole. Actuellement, elle est disponible à partir de 25 490 euros avec la finition Techno. Néanmoins, Renault a aussi annoncé que d’autres versions, encore plus attractives, allaient être proposées dans le futur.
La finition Techno est déjà bien équipée pour son tarif. Toutefois, si vous cherchez davantage de confort ou une personnalité plus unique, la R5 E-Tech est aussi proposée en version Iconic Cinq. Cette version propose un moteur de 150 chevaux et une batterie de 52 kWh qui assure une autonomie de 408 kilomètres selon le cycle mixte WLTP. Le prix monte alors à 31 490 euros, avant de soustraire le bonus écologique.
L’apparence extérieure distincte est propre à la finition Iconic Cinq. Cette version inclut des jantes de 18 pouces avec des branches plus fines. Certains préfèreront peut-être celles de la version Techno. Le changement est possible pour un coût additionnel de 200 euros.
La couleur de la carrosserie suit le même principe. La plus chère des R5 E-Tech est recouverte d’un noir intégral, avec uniquement une touche de rouge sur le toit. Un supplément de 600 à 800 euros est requis pour des teintes plus vives.
En ce qui concerne les équipements, la version Iconic Cinq justifie son coût supérieur. Elle comprend des éléments de confort comme le chauffage du volant et des sièges avant, un chargeur de smartphone sans fil, un éclairage d’ambiance à quatre zones, et des aides à la conduite avancées telles que le régulateur de vitesse adaptatif avec maintien dans la voie.
En bout de course, la version Iconic Cinq s’avère être un choix judicieux pour ceux qui ont le budget nécessaire. Il est toutefois à noter qu’un budget supplémentaire est nécessaire pour obtenir un style « pop » rempli de couleurs et de détails uniques (comme la couleur de carrosserie ou le style des jantes), comparé à une apparence plus sobre rappelant une « voiture de service déguisée ». Et si la puissance de 150 chevaux ne suffit pas, vous avez toujours l’option de la sportive Alpine A290…
]]>Renault fait partie des rares constructeurs automobiles qui n’ont pas manqué les rendez-vous importants ces derniers temps. Ainsi, lorsque le salon se tient sur son propre territoire, le constructeur ne compte pas y participer les mains vides.
Attendue depuis longtemps, la nouvelle Renault 4 E-Tech electric devrait être l’une des vedettes du Mondial de l’Auto, prévu à Paris du 14 au 20 octobre 2024 (la journée du lundi 14 octobre étant réservée à la presse).
Dévoilée pour la première fois le 14 octobre prochain, la nouvelle Renault 4 E-Tech electric se laisse découvrir davantage. Afin de nous faire patienter jusqu’à son lancement officiel, Renault a révélé quelques détails de son design extérieur.
Mesurant légèrement plus longue que la Renault 5 E-Tech electric – 4,14 m pour la R4 contre 3,92 m pour la R5 -, la Renault 4 E-Tech electric sera notamment équipée d’une calandre lumineuse et d’un toit ouvrant en toile.
En outre, elle comportera des éléments qui évoquent inévitablement la célèbre Renault 4L, tels que les feux arrière segmentés en trois parties, les vitres de custode, les pare-chocs avant et arrière, et sans oublier les trois lignes parallèles sur le bas des portes.
]]>Depuis quelques semaines, Alpine est plongée dans une crise salariale. La marque arborant le A fléché a en effet annoncé son intention d’arrêter le développement et la production de ses moteurs de F1 à Viry-Châtillon, son site historique. Les passionnés, d’abord déçus, ont ensuite rapidement exprimé leur incompréhension, car le moteur Renault est l’un des plus titrés de l’histoire de la Formule 1.
Les employés se retrouvent dans une situation encore plus délicate, leur avenir restant incertain. Petite lueur d’espoir, Alpine vient d’annoncer l’ouverture imminente de son nouveau centre de recherche et développement, baptisé Hypertech. Situé à Viry-Châtillon, ce nouveau complexe prendra en charge tous les salariés impliqués dans les projets F1, leur proposant un nouveau poste au sein de l’Hypertech.
L’Hypertech permettra à Alpine de poursuivre ses activités compétitives. Dorénavant, la marque se consacrera au championnat du monde d’endurance et au rallye-raid avec le Dakar. Une équipe dédiée à la surveillance constante de la Formule 1 permettra aux équipes de rester à jour, en recherchant des améliorations pour la monoplace.
En plus des activités liées aux compétitions, Alpine se concentrera également sur les moteurs électriques et les batteries innovantes. Mais encore plus excitant, la marque a annoncé le lancement de 7 nouveaux modèles d’ici 2030, dont une supercar. Bien qu’elle n’ait pas donné de détails précis, Alpine pourrait fournir davantage d’informations à ce sujet dans les mois à venir…
]]>En ce début septembre, Renault a frappé fort avec la présentation de son concept R17 Electric, qui a beaucoup attiré les regards. Conçu avec la complicité du designer français Ora Ïto, ce modèle se situe dans la mouvance néo-rétro, rappelant un peu l’E-Legend que Peugeot avait dévoilée en 2018. Malheureusement, pour éviter les controverses qui avaient entaché cette dernière, Renault a tout de suite annoncé qu’aucune version commercialisée n’était prévue.
Ce concept sera visible au Mondial de l’Automobile de Paris avant de rejoindre les entrepôts où il prendra la poussière. Mais en est-on sûr ? En effet, Renault a déjà prouvé avec la R5 E-Tech qu’il pouvait transformer un concept en modèle de série. De plus, la R17 a déjà été pensée pour être électrique. Dès lors, elle présente déjà les caractéristiques requises…
Renault propose déjà plusieurs modèles entièrement électriques tels que la R5 E-Tech, la Megane E-Tech et le Scénic E-Tech. Deux d’entre eux sont clairement indispensables en raison de leur segment. La marque a besoin d’un modèle urbain, un rôle que la R5 remplit parfaitement. De plus, la Scénic, cible les familles. Quant à la Megane, elle se situe entre ces deux segments. Mais est-elle vraiment cruciale ? Serait-il possible de la remplacer par un coupé élégant ?
En réalité, tout le monde en sortirait gagnant. Renault pourrait ainsi couvrir toutes les catégories, de la citadine au SUV en passant par une voiture de plaisir, actuellement absente de son offre. La plateforme de la Megane pourrait très bien servir de base pour une potentielle R17 de série, rassemblant ainsi le même moteur et la même batterie. Cela permettrait non seulement de donner vie à un concept destiné à rester un objet de musée, mais aussi de rafraîchir une offre principalement composée de SUV… Renault, la décision vous appartient.
]]>Ces voitures citadines sont les principales victimes des nouvelles normes environnementales et de sécurité. Devenues moins rentables, elles s’effacent progressivement des catalogues des constructeurs. C’est le cas de la Renault Twingo à moteur thermique, qui n’est plus accessible via le configurateur de la marque. Cependant, il est toujours possible d’acheter un modèle neuf à un prix attractif en se tournant vers les stocks des concessionnaires.
Le modèle le plus abordable que nous avons trouvé sur le site de Renault est proposé à 15.700 euros, dans la finition intermédiaire Equilibre. L’équipement est modeste mais correct, incluant des jantes en tôle de 15 pouces, un écran tactile de 7 pouces compatible avec Apple CarPlay et Android Auto, une climatisation automatique, des vitres avant électriques et un limiteur de vitesse.
Bien sûr, il ne faut pas s’attendre à des performances éblouissantes sous le capot, car cette Twingo est équipée d’un modeste moteur trois cylindres à essence atmosphérique de 1.0 litre, développant 65 chevaux. Il est associé à une boîte manuelle à cinq vitesses. Cela peut sembler peu, mais c’est tout à fait suffisant pour une utilisation urbaine quotidienne, et pour des trajets ponctuels sur route. En revanche, la Twingo peut montrer ses limites sur autoroute, notamment à cause de son réservoir de 35 litres qui limite son autonomie.
Mais pour le prix, l’essentiel est là ! Pour vous donner une idée, la Twingo électrique est proposée à partir de 21.500 euros, après déduction d’un bonus écologique de 4.000 euros. Et ce prix concerne la version de base Authentic, moins bien équipée que la version Equilibre mentionnée ci-dessus. Bref, cette Twingo à essence constitue une opportunité intéressante, surtout si vous n’avez pas de borne de recharge à domicile.
]]>Khyzyl Saleem est réputé pour ses expérimentations virtuelles sur des voitures emblématiques du monde entier. Avec ses kits de carrosserie surdimensionnés, ses suspensions abaissées et ses jantes de course, ses créations attirent toujours l’attention.
Sa dernière œuvre met en valeur une icône française bien connue : la Renault Clio V6 Trophy.
Le créateur britannique a apporté quelques touches stylistiques à une voiture déjà notable. À l’avant, on trouve un pare-chocs redessiné et encore plus ouvert. Les phares sont recouverts d’un film de la même couleur que la carrosserie. Les ailes sont encore plus étendues, comme le montrent les ouvertures près des optiques.
De côté, la jupe latérale est peinte en noir mat. À noter la forme des rétroviseurs, intégrés dans le prolongement des ailes. Les jantes à écrou central de 18 pouces sont également noires mates et cachent des freins en carbone-céramique. La vitre arrière semble avoir été allongée, accentuant la présence du grand aileron « bec de canard ».
L’arrière est sans doute la partie la plus impressionnante. L’aileron repose sur un support de carrosserie qui donne à l’arrière de la voiture une allure extrêmement large. Les sorties d’échappement d’origine ont été remplacées par un tube central, au niveau de la plaque d’immatriculation. Un grand diffuseur en fibre de carbone complète le kit de carrosserie.
Pour ce qui est de la mécanique, aucune information n’a été divulguée. Le V6 3.0 d’origine est toujours en position centrale arrière, mais il aurait pu être modifié pour délivrer une puissance accrue.
Khyzyl Saleem est un nom bien connu dans l’univers du design virtuel. Il collabore actuellement avec TWR sur un restomod de la Jaguar XJS, nommé la TWR Supercat. Pour rappel, ce coupé britannique sera propulsé par un V12 de 600 ch, grâce aux efforts des ingénieurs de TWR Performance.
Pour ce concept français, Khyzyl Saleem a avoué s’être inspiré d’un autre véhicule unique de la marque au losange : le Renault Espace F1. L’utilisation de la couleur jaune, le traitement de la face avant et la forme de l’aileron en sont des preuves.
Selon le designer britannique, ce modèle a été conçu pour être à la fois apte à la course et homologué pour la route. En regardant de plus près le design des optiques et de l’intérieur, potentiellement dépouillé pour la compétition, cela semble toutefois difficile à croire…
]]>Alors que sa commercialisation en France n’était pas prévue au départ, Renault a finalement lancé l’Arkana sur le marché hexagonal en 2021. La décision s’est avérée judicieuse puisque ce SUV coupé a enregistré des ventes notables dès ses premiers mois. Ce succès s’explique principalement par des tarifs attractifs et un design séduisant.
Il est fort probable que cette situation se répète sur le marché de l’occasion avec des modèles proposés à des prix très compétitifs. Tellement compétitifs, en fait, que l’Arkana peut se retrouver à être moins cher qu’une Clio neuve ! L’offre la plus accessible sur La Centrale est de 17 890 euros. Et il ne s’agit pas d’un modèle en fin de vie, car il n’a que 24 900 km au compteur. Son état général est quasi-neuf d’après les photos.
Il convient de préciser qu’il s’agit ici d’une finition de base Business, donc il ne faut pas espérer tous les luxes ! Néanmoins, l’équipement reste très correct avec des phares LED, des jantes de 17 pouces, une caméra de recul, une climatisation automatique, un tableau de bord numérique de 4,2 pouces, un écran tactile de 7 pouces, un accès et démarrage sans clé ainsi que l’allumage automatique des feux et des essuie-glaces.
Sur le plan technique, cet Arkana n’est pas à la traîne puisqu’il est doté d’un quatre cylindres micro-hybride de 1.3 litres développant 140 ch et 260 Nm de couple, le tout couplé à une boîte automatique à sept rapports. À noter que l’Arkana a récemment bénéficié d’un léger restylage avec quelques ajustements esthétiques et une mise à jour de l’équipement. En neuf, il est désormais proposé à partir de 32 000 euros, un tarif sans comparaison avec notre modèle d’occasion !
]]>La finition Initiale, qui apportait une touche de luxe au Scénic de troisième génération, est absente sur le Symbioz. Toutefois, les amateurs de voitures familiales distinguées peuvent se consoler avec la version Iconic, qui n’est pas en reste en matière de raffinement. Proposé à partir de 37.900 euros, ce modèle haut de gamme peut frôler des sommets en matière de tarif avec quelques options supplémentaires. Jusqu’où exactement ?
Pour commencer, sélectionnons la somptueuse couleur Bleu Mercure, exclusive au Symbioz, pour un coût de 900 euros. Ajoutons ensuite les jantes de 18 pouces à 400 euros. Pourquoi payer un supplément pour ces jantes lorsque celles de 19 pouces sont standard ? C’est parce qu’elles sont incluses dans le pack Extended Grip, qui prévoit notamment des pneus toutes saisons et des modes de conduite spécifiques.
Passons maintenant à la sonorisation avancée pour les amoureux de la musique avec le système Harman Kardon à 1.000 euros. Celui-ci inclut neuf haut-parleurs et cinq ambiances sonores conçues en collaboration avec Jean-Michel Jarre en personne !
Ensuite, levons la vue pour admirer le toit panoramique Solarbay exceptionnel. Conçu par Saint-Gobain, ce toit utilise une technologie d’opacification, rendant inutile un store pare-soleil. Logiquement, cette innovation a un coût : 1.500 euros.
Prenons l’option de la roue de secours temporaire pour 200 euros, au cas où… Concernant les accessoires, il est difficile de résister au coffre de toit offrant une capacité de 630 litres pour 520 euros. De même, les marchepieds et les boucliers gris apportant un look aventurier au véhicule sont incontournables. En faisant le plein des options offertes dans le catalogue, on peut atteindre un tarif final de 46.200 euros pour un Symbioz pleinement équipé. Pour cette somme, on pourrait considérer l’achat d’un Espace bien plus spacieux. De quoi faire réfléchir, n’est-ce pas ?
]]>Disponible uniquement avec une motorisation hybride de 145 chevaux, le Renault Symbioz était jugé assez coûteux par rapport à une concurrence dotée de moteurs plus modestes. Aujourd’hui, la marque française remédie en partie à cette situation en introduisant une nouvelle finition d’entrée de gamme nommée Evolution. Le prix de départ de ce SUV hybride passe donc de 34.900 à 33.400 euros.
Comparé à la finition Techno, la liste des équipements de série du modèle Evolution se réduit quelque peu, bien que l’essentiel soit conservé. Le Symbioz en version basique inclut l’aide au stationnement arrière avec caméra de recul, l’accès et démarrage sans clé, le frein de parking électrique, la climatisation automatique monozone, un tableau de bord numérique de 7 pouces, ainsi qu’un écran tactile de 10,4 pouces embarquant l’excellente interface OpenR Link.
Bien que la version Evolution soit plus basique, elle reste personnalisable grâce à quelques options. Parmi elles, le Pack Navigation à 1 000 euros, qui inclut un tableau de bord numérique personnalisable de 10 pouces et les services connectés Google. Le Pack roue de secours temporaire ajoute une roue de secours temporaire ainsi qu’un plancher de coffre mobile. Enfin, les sièges chauffants peuvent être ajoutés moyennant un supplément de 200 euros.
En termes de personnalisation, la finition Evolution présente naturellement moins de possibilités. Bien que six teintes optionnelles soient proposées, allant de 800 à 950 euros, les jantes en alliage ne sont pas disponibles, cette version se limitant à des enjoliveurs de 17 pouces. Sachez enfin que le prix de base du Renault Symbioz sera encore réduit l’année prochaine, avec l’arrivée de deux nouvelles motorisations micro-hybrides.
]]>La batterie de la Renault Zoé fait preuve d’une belle robustesse, même à long terme. Durant des tests menés en Allemagne, moins d’un accumulateur sur cent s’est avéré défaillant depuis 2013.
De nombreux acheteurs d’une voiture électrique se posent la question de la longévité de la batterie. Et pour cause : dans la plupart des cas, c’est la pièce la plus coûteuse à bord. Une défaillance de la batterie peut donc rapidement transformer une voiture chèrement payée en épave.
S’agissant de la Renault Zoé, les nouvelles sont plutôt rassurantes. La batterie de la citadine française, lancée en 2013, affiche un taux de défaillance très faible : moins d’un pourcent. Il convient cependant de préciser que Renault considère qu’une batterie est « fonctionnelle » quand elle offre toujours au moins 70 % de sa capacité initiale, celle qu’elle affiche au moment de l’achat. Une Zoé de première génération, dotée d’un accumulateur « fort » de 22 kWh seulement, pourrait donc réussir l’examen en n’affichant que 16 kWh, à peine assez pour couvrir 100 km d’un trait. Pour la Zoé 2, qui date de 2019, la marge est plus confortable : même si l’accumulateur n’atteint plus les 52 kWh promis au départ, avec 36 kWh restant, la citadine demeure apte au service.
Renault accorde une garantie de huit ans ou 160.000 km sur les batteries lithium-ion de la Zoé, qui s’efface au premier terme échu. Si l’accumulateur tombe sous le seuil de 70 % de sa capacité nominale, Renault distingue si la batterie a été achetée avec le véhicule ou louée séparément, une offre qui existait jusqu’en 2020. S’il s’agit d’une batterie de location, le client reçoit une batterie usagée mais entièrement fonctionnelle, avec un « état de santé » (SoH) qui répond aux conditions de garantie. Si c’est économiquement viable, l’ancienne batterie est réparée et remise en circulation.
C’est différent avec les batteries achetées : dans ce cas, Renault envoie toujours la batterie en réparation, puis la fait réinstaller dans le véhicule. La batterie n’est remplacée que si les coûts de réparation dépassent sa valeur.
Les concessions Renault peuvent déterminer l’état de la batterie avec un outil de diagnostic dédié. À l’avenir, cela sera également possible pour les propriétaires de véhicules électriques eux-mêmes, via l’application MY Renault : le constructeur français développe actuellement un certificat de batterie numérique pour les modèles électriques de Renault et Dacia. Cela devrait simplifier le calcul de la valeur résiduelle des voitures électriques, faciliter la revente et donner à l’acheteur une certitude sur l’état de la batterie.
Les données du certificat sont lues à partir du système de gestion de la batterie du véhicule. Les informations sur le rapport entre la capacité d’origine et la capacité actuelle de la batterie sont données en pourcentage. Ce passe-batterie numérique est actuellement en phase de test.
En tout état de cause, pour la Renault Zoé comme pour les autres modèles électriques, il y a des règles qui s’appliquent pour prolonger la longévité des batteries lithium-ion :
Évitez de décharger complètement l’accumulateur et rechargez, si possible, dès que la « jauge » passe sous les 30 %.
R4, R5, R16 : des noms de modèles innovants avec lesquels Renault a écrit l’histoire de l’automobile. Plus récemment, Avantime, Vel Satis, Safrane, Latitude ou Fluence quelques noms de modèles Renault d’un passé récent qui sont déjà largement tombés dans l’oubli. Un sort qui a également été réservé au SUV Kadjar. Comme ce dernier n’a pas réussi à faire de l’ombre au best-seller Tiguan de Volkswagen, son nom a été rangé dans les archives de l’entreprise et a laissé la place à l’Austral.
Non, le nouveau SUV électrique ne vient pas d’Australie. « Austral » est un mot qui n’est plus guère utilisé aujourd’hui pour signifier « sud » et qui, selon Renault, « doit éveiller chez les clients les images d’espaces illimités du sud et symboliser leurs possibilités infinies ». Enfin, il doit plaire aux acheteurs. Et l’Austral ne fait pas exception à la règle avec ses lignes séduisantes, son toit en pente douce vers l’arrière, ses porte-à-faux courts et sa ligne de vitrage haute.
La partie avant est imposante et ressemble à celle de la Mégane électrique E-Tech, mais en version thermique essence, elle est dotée d’une calandre marquante au-dessus et en dessous du pare-chocs. La signature en forme de C des feux diurnes à LED est typique à l’ensemble de la gamme Renault, dont la barre commence au-dessus des phares et s’incurve ensuite vers le centre de l’avant. À l’arrière, un bandeau de feux arrière à LED s’étend sur presque toute la largeur du véhicule.
Les similitudes entre l’Austral et la Mégane 100% électrique sont plus grandes à l’intérieur. Les deux écrans de 12 pouces devant le conducteur et au centre du tableau de bord se s’incrustent parfaitement à l’habitacle. En incluant l’affichage tête haute, cela fait beaucoup de surface d’affichage. Les fonctions sont de préférence commandées par l’écran tactile, mais des interrupteurs sont encore disponibles pour les commandes les plus importantes, ce qui est une bonne chose.
Mais la commande vocale via Google-Assist est encore meilleure et, grâce à la connexion en ligne, elle est tout à fait dans l’air du temps. Toujours connecté à internet, il peut utiliser diverses applications Google, recevoir des mises à jour et commander certains réglages par commande vocale.
Le grand levier sur la console centrale, qui rappelle le levier de poussée d’un avion, est un peu déconcertant. En effet, il ne sert pas à commander la boite automatique multimode à 15 niveaux, mais seulement à poser la main au-dessus du porte-gobelet et du porte-téléphone portable. La clé du véhicule peut également être cachée ici, tandis que le programme de conduite est sélectionné sur le petit levier à droite de la colonne de direction.
En fonction de l’équipement et du supplément de prix, l’Austral brille par ses beaux matériaux en bois ou en carbone, ses revêtements de sièges matelassés et bien d’autres éléments que l’on ne trouve pas partout dans cette catégorie. Comme c’est désormais l’usage, le choix des matériaux s’oriente vers l’axe de vision et de préhension des occupants : en haut, le plastique moussé est de bonne qualité, mais plus on descend, plus le plastique devient dur. Dans les rangements des portes, il n’y a même plus assez de feutre pour réduire le bruit.
Avec ses 4,51 mètres de long, 1,62 mètre de haut et 1,83 mètre de large, l’Austral repose sur la dernière génération de la plate-forme Renault-Nissan-Mitsubishi CMF-CD. Avec elle, l’espace pour le conducteur, les passagers et les bagages est correct pour le segment. L’espace pour les jambes en première rangée est suffisant pour les personnes mesurant environ 1,90 mètre, l’espace pour la tête suffirait même aux personnes mesurant nettement plus de deux mètres.
À l’arrière, c’est juste un peu plus étroit. Si les sièges avant sont réglés pour des personnes de 1,85 mètre, l’espace pour les jambes derrière suffit quand même pour des personnes mesurant un bon mètre quatre-vingt-dix. Il y a même encore un peu d’espace au-dessus du sommet de la tête. Les portes à large ouverture facilitent également l’accès à l’habitacle.
À partir de la version Techno, l’Austral est équipée d’une banquette arrière divisée selon un rapport 1:2, dont les segments peuvent être déplacés indépendamment les uns des autres de 16 centimètres dans le sens de la longueur. Selon que l’on a besoin d’un espace maximal pour les jambes ou d’une capacité de chargement maximale, on dispose alors, selon Renault, d’un volume de coffre de 500 à 575 litres (pour l’hybride : 430 à 550 litres). Si la banquette est rabattue, la taille du coffre peut même atteindre 1525 litres (hybride : 1455 litres). Il est également possible de ranger 80 litres supplémentaires dans le compartiment de rangement situé sous le plancher du coffre.
Les principales nouveautés par rapport au Kadjar se trouvent dans le compartiment moteur. Un diesel, qui a longtemps été le premier choix dans cette catégorie de véhicules, n’est plus proposé. Les temps changent… Pour la propulsion, Renault mise résolument sur l’hybridation dans l’Austral. Le modèle SUV peut être équipé de la nouvelle version hybride intégrale E-Tech Full Hybrid 200 ch. S’y ajoutent les variantes turbo-essence Mild Hybrid 130 ch et 160 ch automatique. Renault a fait le choix de ne pas proposer de version rechargeable plug-in hybride.
La base technique des variantes de propulsion Mild Hybrid est un moteur essence turbo à quatre cylindres de 1,3 litre de cylindrée, assisté au démarrage et à l’accélération par un alterno-démarreur à courroie et une batterie lithium-ion de 12 volts placée sous le siège du passager avant, et qui récupère l’énergie à la décélération. Cela doit permettre d’économiser du carburant. Selon la norme WLTP, le 130 consomme 6,2 l/100 km, le 160 6,3 l/100 km.
Le démarrage à basse vitesse est tout à fait rapide, passant de 15 à 30 km/h en 1,4 seconde. Le Renault Austral effectue le 60 à 100 km/h en 5,7 secondes. Renault indique que le 0 à 100 km/h est réalisé en 9,7 secondes et la vitesse maximale est de 174 km/h.
Dans la variante full hybride E-Tech, deux moteurs électriques (cumulant 50 kW soit 68 ch) sont embarqués à côté du moteur essence 1,2 litre turbo à trois cylindres de 131 ch, qui se servent d’une batterie de 1,7 kWh et participent à la propulsion. Ensemble, le duo atteint 146 kW/200 ch. L’Austral hybride passe de 60 à 100 km/h en 4,1 secondes et de 80 à 120 km/h en 4,8 secondes. Renault annonce 8,4 secondes pour le 0 à 100 km/h et la vitesse de pointe est également de 174 km/h. Notons que seule une boite automatique est disponible sur la version hybride.
Comme il est d’usage pour une hybride intégrale, la batterie est rechargée par le moteur à combustion et via la récupération d’énergie au freinage. Selon Renault, trois freinages puissants suffisent pour remplir la batterie à 80%. En ville, l’Austral devrait rouler à 80% en mode électrique et être ainsi 40% plus économe qu’un véhicule à combustion classique. Contrairement à un hybride plug-in, il n’a pas de prise et n’est pas rechargé en externe, mais il peut aussi se passer du moteur à combustion pendant deux kilomètres au maximum.
En fonction des besoins énergétiques, de la puissance délivrée, du niveau de charge de la batterie et du programme de conduite activé, le système Renault permet de fonctionner en mode tout électrique ainsi qu’en mode hybride série (le moteur entraîne uniquement l’alternateur pour charger la batterie) ou parallèle (le moteur assiste également la chaîne cinématique). Quel que soit le programme de conduite, l’Austral hybride démarre toujours en mode électrique pour réduire la consommation et les émissions de CO2.
En ville, l’Austral de Renault est effectivement assez économe. Notre test démontre une consommation de 4,5 litres aux 100 kilomètres. Hors agglomération, la consommation de carburant est de 5,5 litres et sur l’autoroute de 7,6 litres aux 100 kilomètres. La moyenne de notre test est donc de 5,9 litres.
Le système, complexe, de propulsion fonctionne bien dans la pratique, on dispose spontanément de puissance en fonction de la pression sur l’accélérateur – sauf si l’on passe spontanément de la flânerie au kickdown, auquel cas il faut un peu de temps avant que la voiture ne réponde. Les hauts régimes entraînent un vrombissement perceptible, sinon le moteur à essence est généralement discret sur le plan acoustique.
Le châssis de l’Austral est très confortable et ne s’affaisse pas de manière désagréable en conduite normale. En revanche, dans les virages serrés et rapides, l’ESP entre rapidement dans la zone de régulation et tire un peu sur les dents des 200 ch en freinant le SUV. Mais l’évolution du couple est dans l’ensemble très cohérente, et si l’on règle dans le menu du véhicule l’« effort de direction » en permanence sur « élevé », on se réconcilie aussi avec la direction trop souple et insensible. Le frein aussi semble un peu artificiel, mais offre malgré tout un bon freinage. L’Austral a certes réussi le test d’évitement haut la main, mais il n’est pas particulièrement dynamique pour tourner autour des plots.
Malgré un supplément de 1500€, il faut absolument s’offrir une option : la direction dynamique des quatre roues 4Control advanced. À des vitesses supérieures à 50 km/h, les roues arrière se dirigent jusqu’à 1 degré dans la même direction que les roues avant, ce qui contrecarre la force centrifuge.
Mais le clou du spectacle est la conduite à basse vitesse dans le trafic urbain. Dans ce cas, les roues arrière braquent de 5 degrés maximum dans le sens opposé à l’essieu avant. L’Austral est ainsi extrêmement agile : son rayon de braquage intérieur n’est que de 10,1 mètres, ce qui la place au niveau de la petite Renault Clio. Sans la direction intégrale, comme dans notre voiture d’essai, on atteint 11,8 mètres.
L’Austral débute avec le Mildhybrid 130 à partir de 35 800€, mais alors dans la finition Evolution un peu maigre, sans programmes de conduite, banquette arrière non coulissante et rabattable (les dossiers sont cependant rabattables) et seulement un petit écran central de 9 pouces. Pour le Mildhybrid 160, il faut déjà compter au moins 37 300€, pour le full hybride 40 800€. La version plus haut de gamme, iconic esprit Alpine, voit son prix débuter à 46 100€ et est disponible uniquement en version E-Tech full hybride.
]]>Lorsqu’il s’agit de style, il est juste de laisser le public décider. Après tout, le goût personnel est le seul critère. Mais le design proposé par la nouvelle Renault R5 E-Tech électrique semble vraiment correspondre à ce que l’on attend d’elle. D’une part parce que, bien qu’il soit lié à la R5 de 1972, il ne ressemble pas à sa copie moderne, conservant toute la personnalité du véhicule, et d’autre part parce que les dimensions sont cohérentes avec le type de voiture.
Il est de plus en plus rare de trouver des voitures urbaines de moins de quatre mètres. Pourtant la R5 E-Tech électrique est une citadine aux ambitions extra-urbaines compte tenu de son autonomie annoncée, mais qui mesure tout de même 3,92 mètres de long, soit moins qu’une Clio.
La nouvelle petite voiture est en effet la première à être construite sur la plate-forme AmpR Small d’Ampere, une société du Groupe Renault. Cette plateforme a été développée spécifiquement pour les voitures électriques du segment B et diffère (en partie) de la plateforme CMF-B Bev, qui était jusqu’à présent utilisée pour ce type de voiture, reproduisant la face avant de la Clio et du Captur.
Un développement technique qui a permis d’opter pour une batterie particulièrement compacte, composée de trois ou quatre modules en fonction de la capacité globale. De même, l’accumulateur a été positionné très bas dans la partie centrale de la voiture, au bénéfice de la dynamique de conduite.
Toujours sur le thème de la batterie, deux tailles sont disponibles : la batterie de 40 kWh (3 modules au total) et la batterie de 52 kWh (4 modules). La première est créditée d’une autonomie de 300 km, la seconde de 410 km. L’accumulateur est de type NMC, Nickel Manganèse et Cobalt. Une solution intéressante par rapport à un segment qui préfère généralement les batteries de type LFP (Lithium Fer Phosphate).
La propulsion est dévolue aux roues avant, tout comme le moteur électrique, qui est dérivé de celui de la Mégane E-Tech et n’utilise pas de terres rares. De quoi souligner l’extrême durabilité du projet qui, dans l’ensemble, donne naissance à une voiture que l’on pourrait qualifier de légère… pour une voiture électrique. Moins de 1 500 kg selon les données constructeur.
La nouvelle Renault R5 E-Tech électrique sera proposée en trois niveaux de puissance et de couple. Le premier, le plus performant, offre 110 kW (150 ch) et 245 Nm de couple. Le second est limité à 90 kW (120 ch) et 225 Nm de couple ; et le troisième à 70 kW (95 ch) et 215 Nm. Bien entendu, la version la plus performante est associée à la batterie de 52 kWh, et les autres à la batterie de 40 kWh.
Un chargeur embarqué de 11 kW est de série, celui réservé au courant alternatif, qui devient bidirectionnel sur les modèles 110 et 90 kW. Nous sommes dans le domaine du V2L (Vehicle To Load) que certains modèles électriques de Hyundai et Kia possèdent déjà. Cela signifie que la Renault R5 compacte peut devenir une sorte de borne d’énergie géante et être utilisée pour recharger des objets électroniques d’une puissance maximale de 3 kW. Il existe un adaptateur spécial qui se branche sur la prise de recharge. La voiture est également dotée de la technologie V2G, qui lui permet de renvoyer de l’énergie au réseau afin d’équilibrer le flux énergétique.
En ce qui concerne la recharge en courant continu, les modèles équipés de la batterie de 40 kWh peuvent tirer jusqu’à 80 kW de puissance, et ceux équipés de l’accumulateur de 52 kWh jusqu’à 110 kW. Les temps de charge en courant continu sont de 30 minutes pour passer de 15 % à 80 %. Ils sont de quatre heures et demie en courant alternatif à 11 kW.
Nous avons commencé par quelques réflexions sur le design extérieur, en omettant le fait que seules des jantes de 18 pouces sont de série sur toute la gamme et que le cinq lumineux sur le capot avant indique le niveau de charge de la voiture. Mais si vous êtes un fan de la R5 des années 70 et 80, il y a un certain nombre d’éléments que vous apprécierez certainement. Tout d’abord, le tableau de bord quadrillé, comme son aînée, puis le design des sièges avant comme ceux de la légendaire R5 Turbo.
Pour en revenir à la planche de bord, au-delà des références historiques, on retrouve un combiné d’instrumentation numérique de 7 ou 10 pouces (selon la finition) et un écran tactile de 10 pouces. Alimenté par l’Open Link du constructeur au losange, il montre le potentiel de l’infotainment construit à partir de Google. L’assistant de bord s’appelle Avatar Reno et met à disposition le potentiel de Chat GPT.
Malgré l’empattement de 2,54 mètres, l’habitabilité ne semble pas battre des records, bien qu’il s’agisse d’une citadine compacte. Le volume du coffre est de 326 litres, auxquels s’ajoutent 19 litres répartis dans l’habitacle. Sans oublier toute une série de solutions originales pour transporter stylos et bagages.
Ce qui suit n’est certes pas nouveau dans l’absolu, mais souvent réservé à des segments de marché plus importants. Peu importe, car la nouvelle Renault 5 E-Tech électrique inaugure le freinage d’urgence en marche arrière et un système qui empêche l’ouverture d’une porte s’il détecte la présence d’un obstacle.
Cela dit, la voiture est également équipée d’autres systèmes empruntés à ses grandes sœurs. Outre les jantes de 18 pouces, l’écran central de 10 pouces, la clé Keyless Entry, la compatibilité sans fil avec les smartphones Android Auto et Apple CarPlay et les phares full LED avec commutation automatique feux de route/croisement font partie de l’équipement de série.
Lors du lancement de la Renault 5 E-Tech électrique, deux variantes de batterie de 52 kWh seront proposées : Techno et Iconic Cinq, tandis que le modèle d’entrée de gamme, l’Evolution, est réservé au modèle de 40 kWh avec un prix commençant à moins de 25 000 euros.
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