Tous les passionnés de véhicules sportifs connaissent NISMO, l’entité de performance de la célèbre marque japonaise Nissan. Jusqu’à présent associée à des véhicules au caractère robuste comme la fameuse Nissan GT-R NISMO, cette division est maintenant présente sur les modèles électriques de l’entreprise.

Et c’est donc au tour du dernier modèle, le Nissan Ariya, de ne pas déroger à cette tendance. Dans sa version NISMO, le véhicule est doté d’une batterie de 91 kWh (dont 87 kWh utilisables), similaire à la version actuelle haut de gamme. Ce modèle est équipé de deux moteurs électriques placés à l’avant et à l’arrière, ce qui confère au Nissan Ariya NISMO une puissance totale de 320 kW (équivalant à 435 chevaux) et un couple total de 600 Nm, permettant d’atteindre les 100 km/h en seulement 5 secondes.

Un prix conséquent pour cette exclusivité !

En raison de sa nature sportive, le Nissan Ariya NISMO est doté de caractéristiques spécifiques (mentionnons ici le réglage du châssis, une suspension plus vive, une nouvelle barre antiroulis, des composants aérodynamiques, etc.). De plus, une ligne rouge distinctive, propre aux modèles NISMO, parcourt tout le périmètre du véhicule.

La Nissan GT-R NISMO est disponible en quatre teintes de carrosserie et est vendue au prix fixe de 59 300 euros, soit une économie de 2 500 euros par rapport à la version e-4Orce 4×4 en finition Evolve+ haut de gamme.

Le nom Nissan Motorsport vous dit-il quelque chose ? Peut-être sous une forme plus compactée comme Nismo ? Ah, voilà. La division sportive de Nissan a été fondée en 1984, produisant certaines des véhicules les plus performants de leur temps. Parmi les modèles les plus iconiques, citons les R390, Skyline R34 GT-R, 350Z, 370Z et bien sûr, la déjà légendaire GT-R R35. Et que dire du Nissan Aryia Nismo ? Eh bien, abordons ce sujet délicat…

Et pourquoi pas ? Inévitablement, Nismo devra s’adapter à la tendance mondiale de l’électrification. La filiale sportive de Nissan s’y est déjà aventurée avec l’Aryia Nismo, un SUV électrique basé sur la même plateforme que le Renault Scénic E-Tech. Voilà pourquoi ce modèle ne suscite pas autant d’enthousiasme…

Les vraies Nismo accessibles sur le marché de l’occasion

Les véhicules retravaillés par Nismo, ou du moins la plupart, ont souvent surpassé leurs concurrents dans leurs catégories respectives. La GT-R R35, par exemple, rivalisait avec certaines Ferrari, sans oublier des Porsche et des Lamborghini, le tout pour un prix élevé mais toujours inférieur à celui de ses rivales. De nos jours, les Nissan GT-R R35 Nismo se négocient aux alentours de 70.000 euros en moyenne. Besoin de plus de praticité ? Aucun souci, Nismo a également travaillé sur le Nissan Juke. On peut en dénicher des exemplaires à partir de 12.000 euros environ ! Pas mal, pour un petit SUV de 200 chevaux doté d’un ensemble de carrosserie unique, n’est-ce pas ?

Explorer les marchés de l’occasion permet souvent de dénicher des trésors. Aujourd’hui, nous vous proposons un rêve à portée de main avec la Nissan GT-R en version Nismo et ses 600 chevaux capables de pulvériser l’asphalte. Vous pensez que c’est hors de prix ? Reconsidérez vos préjugés, car cette beauté japonaise peut maintenant être obtenue en seconde main pour le prix d’un grand SUV électrique !

Il est vrai que « Godzilla », comme on l’appelle, n’est pas encore totalement à la portée de toutes les bourses car il faut non seulement disposer de fonds solides pour l’acquisition, mais aussi pour son entretien. Mais comment résister à l’attraction de ce monstre japonais lorsqu’on tombe sur une annonce proposant un modèle à 66 252 euros sur Le Parking ? Pour ce prix, vous pourrez vous offrir un exemplaire de 2016 ayant 92 068 km au compteur.

Des performances époustouflantes

Sa carrosserie blanche contraste magnifiquement avec les éléments en fibre de carbone caractéristiques de cette version Nismo. Le capot, les jupes latérales, l’aileron et le diffuseur sont des éléments distinctifs qui montrent le caractère unique de cette GT-R. À l’intérieur, la Nismo est équipée de sièges baquets rouges Recaro et d’un volant en Alcantara avec un repère au sommet. Le tableau de bord est également spécifique à ce modèle.

Le véritable point fort réside dans la partie technique. Le moteur V6 de 3,8 litres délivre une puissance impressionnante de 600 chevaux et un couple de 652 Nm. Associé à une boîte automatique à six vitesses, ce moteur permet de passer de 0 à 100 km/h en seulement 2,6 secondes. À noter que cette voiture a été, à son lancement, le véhicule de production le plus rapide sur le circuit du Nürburgring avec un temps au tour de 7:08.679.

Question délicate : que vous inspire l’appellation Nismo de Nissan ? Inévitablement, la légendaire Skyline nous vient à l’esprit ! Et ensuite ? D’élégants coupés tels que les 350Z et 370Z, bien sûr ! Encore une fois ? Un modèle aux performances exceptionnelles comme la GT-R, évidemment ! Et si on parlait plutôt du Juke ? Car, en dépit de son anonymat, le petit SUV a lui aussi bénéficié d’une version Nismo, totalement passée inaperçue.

Cette discrétion se reflète également sur le marché de l’occasion, où le Juke Nismo affiche des tarifs très compétitifs. Par exemple, le modèle le moins onéreux que nous avons trouvé sur La Centrale est proposé à seulement 11 490 euros. Malgré ses onze ans d’âge, ce véhicule est encore relativement récent avec 110 500 km au compteur, une distance tout à fait raisonnable. En conséquence, la carrosserie semble en bon état, du moins à en juger par les photos fournies par le vendeur.

Un équipement généreux pour son époque

À l’intérieur, les sièges baquets en Alcantara montrent une meilleure résistance au passage du temps que le cuir, qui peut se craqueler. On note également un volant spécifique avec une marque à douze heures et un compte-tours à fond rouge portant le logo Nismo. En matière d’équipement, le Juke Nismo ne déçoit pas, avec une caméra de recul, des sièges chauffants, des pédales en aluminium, une sonorisation Arkamys ainsi que l’accès et le démarrage sans clé.

Sous le capot se cache un moteur quatre-cylindres de 1.6 litres développant 200 chevaux et 249 Nm de couple. Ce moteur est couplé à une boîte manuelle à six vitesses. En plus d’un style plus affirmé, le Juke Nismo bénéficie d’une suspension retravaillée et d’une direction ajustée pour une meilleure réactivité. De plus, une version encore plus sportive nommée Nismo RS était disponible. Affichée à partir de 12 500 euros en occasion, cette version plus musclée n’est qu’un peu plus chère.

Pour retracer l’histoire de Nismo, il suffit de discuter avec un passionné d’automobiles japonaises. Les plus jeunes évoqueront les Skyline, 370Z et autres GT-R. Les connaisseurs se remémoreront les prototypes du Mans tels que les R89C et R92C, ainsi que les Nismo 270R et 400R.

Avec une communication habile et progressive, le département sportif de Nissan a su tisser un lien unique entre les générations. Profitons de cette occasion pour revisiter les plus grandes réussites de la branche sportive la plus renommée du Japon.

Double identité et succès en compétition

Durant les années 1980, Nissan était perçue comme une marque plutôt tranquille, voire dépassée. En sport automobile, c’est la 240RS qui obtient les premiers résultats significatifs, en remportant des épreuves aux rallyes de Hong-Kong et de Pékin en 1985. En parallèle, la Skyline était une berline aux performances tout à fait respectables.

Le 17 septembre 1984, dans la banlieue de Tokyo à Omori, naît Nissan Motorsports International. Cette nouvelle division sportive est le fruit de la fusion entre deux départements internes : Publication Division 3 et Special Car Testing Division.

Nismo avait à l’origine pour mission de booster l’engagement de Nissan dans diverses compétitions de course. Mais rapidement, ses ingénieurs se sont mis à améliorer les modèles de série.

Une partie des clients demandait des voitures plus puissantes et au design plus agressif. Cette demande a été satisfaite pour la première fois avec la Nissan Skyline GTS-R Group A de 1987.

Dotée d’un kit carrosserie suggestif, de doubles sorties d’échappement et d’un moteur 6 cylindres de 2.0 litres produisant 210 ch, la Skyline incorporait une transmission quatre roues directrices HICAS. Cela lui conférait une tenue de route impressionnante malgré une puissance limitée. Le succès fut immédiat, avec les 200 unités produites se vendant rapidement

En 1991, Nismo développe l’un des véhicules les plus redoutables : la Skyline GT-R R32. Ce modèle intègre un design aérodynamique, une transmission intégrale E-TS ATTESA et un moteur 6 cylindres biturbo de 2,6 litres délivrant 280 ch. La puissance et la domination de cette voiture lui valent le surnom de « Godzilla » parmi ses fans.

La Skyline GT-R R32 remporte 29 victoires en 29 courses au Japon et répète cet exploit en Australie. Ce succès encourage Nismo à développer un catalogue de pièces détachées et à renforcer sa présence dans les compétitions automobiles : JSPC, JGTC, Super GT, Silhouette, et même 24 Heures du Mans.

Expansion internationale

Durant les années 1990, Nissan accroît ses succès en compétition et réalise son rêve de participer aux 24 Heures du Mans. La R390 GT1, première supercar de Nissan, voit le jour, une voiture de compétition dérivée de la série, une pratique courante dans les années 80 avec le Groupe B.

Parallèlement, Nismo lance deux éditions très limitées : les 270R et 400R. La 270R, basée sur la Silvia S14, offrait 270 chevaux, tandis que la 400R, une Skyline GT-R R33, en développait 400. Ces modèles étaient exclusivement réservés au marché japonais.

Du réel au virtuel

En 1997, un jeu vidéo mythique voit le jour sur PlayStation : Gran Turismo. Développé par Polyphony Digital, le jeu met en avant les plus belles créations japonaises, y incluant naturellement les Nissan les plus puissantes.

Le deuxième volet, sorti en 1999, propulse Nismo sur la scène internationale. Le nombre impressionnant de déclinaisons permet à chacun de se souvenir d’un modèle qu’il a piloté pendant des heures. Au fil de la franchise, Polyphony Digital collabore étroitement avec Nismo, créant ensemble la Nissan GT Academy en 2005.

Nismo atteint définitivement la reconnaissance mondiale avec l’une des plus belles Skyline : la Skyline GT-R R34 Z-Tune. Le moteur 6 cylindres en ligne biturbo RB26DETT délivre 500 chevaux et propulsion le coupé japonais à une vitesse de 300 km/h. Seulement cinq privilégiés ont pu acquérir ce modèle exceptionnel.

Nismo accessible à tous

Nismo continue d’élargir sa gamme de modèles arborant le badge au O rouge : 350Z, 370Z, Juke, et au sommet, la GT-R R35. La supercar japonaise est l’une des voitures les plus rapides au monde, avec un V6 biturbo de 3,8 litres produisant 600 chevaux, un 0 à 100 km/h en moins de 3 secondes et une vitesse maximale de 320 km/h.

Les multiples options de personnalisation la rendent encore plus légendaire. Dragster, voiture de drift, voiture de course… la GT-R R35 est un véritable caméléon.

Aujourd’hui, Nismo chouchoute certains marchés avec des modèles spécifiques. Par exemple, la 400Z lancée en 2022 rend hommage à la 240Z de 1971. Elle reprend les codes essentiels du coupé des années 70, du style Fastback compact à la boîte mécanique, pour le plus grand bonheur de ses fans. La seule manière de voir une 400Z sur nos routes est l’importation.

Sur le plan sportif, Nissan est présent en Formule E depuis 2018, obtenant dès sa première saison une seconde place au championnat constructeurs.

Pour célébrer ses 40 ans, Nismo a organisé une exposition à son musée de Yokohama, mettant en avant les voitures de course qui ont marqué son histoire.

À l’heure actuelle, le marché européen doit se contenter de l’Ariya Nismo, la version sportive du SUV électrique de Nissan. Cela n’empêche pas Nismo de rester aussi dynamique et influente qu’à ses débuts.