Lorsqu’on cherche à faire des économies, deux options s’offrent à nous. On peut soit s’orienter vers les modèles les plus économiques, soit choisir un véhicule astucieux. Le Ford Kuga, par exemple, n’est pas beaucoup plus abordable que ses concurrents. Affiché à partir de 39.490 euros, ce SUV est presque au même niveau de prix que le Volkswagen Tiguan.

Cependant, le Kuga a un atout majeur : sa technologie FlexiFuel mild-hybrid, qui permet d’utiliser à la fois du traditionnel sans-plomb et de l’éthanol E85. Avec une puissance de 180 chevaux, cette motorisation est performante et permet de faire des économies significatives sur le carburant, l’E85 étant nettement moins cher que l’essence. À titre d’exemple, le prix moyen de l’éthanol la semaine dernière en France était de 0,809 euros par litre.

Le Kuga en tête de sa catégorie

La motorisation à elle seule pourrait bien être un argument suffisant pour attirer les acheteurs vers le Kuga. Mais ce SUV à l’emblème ovale excelle également en matière d’équipements. Le design extérieur est séduisant avec sa couleur de série Vert Bursting métallisée, les phares à LED et les jantes en alliage.

À l’intérieur, le Kuga FlexiFuel offre de série un tableau de bord numérique, un écran central tactile de 13,2 pouces, la connectivité sans fil Apple CarPlay et Android Auto, un chargeur à induction pour smartphone et la climatisation automatique bizone. Niveau design, on trouve une sellerie en tissu et des inserts décoratifs sur le tableau de bord et les portières.

Sans forcer sur l’originalité, le Ford Kuga FlexiFuel remplit parfaitement sa mission. À 39.490 euros hors options, ce SUV pourrait bien être le choix le plus avisé du moment grâce à sa motorisation unique permettant de réaliser des économies substantielles à la pompe.

La période du Groupe A était marquée par des véhicules devenus emblématiques avec le temps, ainsi que par les batailles mémorables sur circuit. Cette catégorie permettait à n’importe quelle voiture de participer, pourvu que le modèle de course ait une version homologuée pour la route. Dès lors, des rangées interminables de Mercedes 190 2.5-16 Evo II, de BMW M3 E30 et de Ford Sierra Cosworth RS500 ont arpenté les circuits les plus prestigieux du monde.

Alan Strachan et son fils Andrew ont travaillé pour l’équipe Andy Rouse Engineering dans les années 90. Plus tard, ils se sont lancé le défi ambitieux de reconstruire des voitures du Groupe A avec la plus grande précision. Leur dernière création est une Ford Sierra RS500 Groupe A de 1987.

Une reproduction méticuleuse

CNC Motorsport a restauré le coupé allemand jusque dans les moindres détails : carrosserie, intérieur, moteur et suspensions. L’atelier a opté pour apposer la livrée bleue à bandes blanches de Labatt’s Racing, qui a couru entre 1990 et 1991 avec des pilotes légendaires comme Tim Harvey et Paul Smith.

La restauration s’est effectuée selon des spécifications extrêmement strictes, visant à rendre le véhicule aussi fidèle que possible à l’original. Ce projet a bénéficié de la collaboration de Andy Rouse, quadruple champion britannique des voitures de tourisme.

Le véhicule conserve toute sa férocité initiale. Avec son kit carrosserie élargi, sa sortie d’échappement latérale, ses jantes BBS dorées à rayons et son double aileron « pelle à tarte », chaque détail est soigneusement reproduit. À l’intérieur, l’habitacle épuré est renforcé par un arceau-cage complet. Les compteurs sont identiques à ceux de la Sierra Labatt’s d’origine. Le couvercle du réservoir de carburant, conçu spécifiquement par Rouse, est positionné à l’arrière, sous la roue de secours.

Sous le capot, le moteur Cosworth YB a été entièrement remis à neuf. Il développe une puissance de 575 ch, associée à une boîte de vitesses à crabots à 5 rapports.

Trois unités en préparation

Cette réplique a nécessité deux années pour être achevée. Elle a été construite en parallèle avec d’autres projets tout aussi passionnants pour les amateurs de voitures de course historiques, tels que la BMW 635CSI Groupe A, la Merkur XR4TI et même la série Sierra RS500.

La deuxième voiture est déjà en cours de production et arborera une livrée différente. Un troisième châssis nu a également été trouvé pour le dernier exemplaire.

Bénéficier du bonus CO2 est souvent essentiel pour assurer le succès commercial d’un véhicule sur le marché français. Conscient de cette réalité, Ford ajuste le prix du SUV coupé Capri à 46.900 euros après remise, le plaçant juste en dessous du seuil crucial des 47.000 euros. Cette manœuvre permet à l’Américain de devenir éligible à l’importante aide de l’État de 4.000 euros.

Cette réduction est bienvenue puisque la version de base de 170 ch, annoncée à 46.400 euros, n’est pas encore disponible. À 42.900 euros, après déductions, il est possible de profiter immédiatement d’un modèle techniquement plus abouti, équipé d’une batterie de 77 kWh et d’un moteur électrique de 286 ch. Avec une autonomie généreuse de 627 km, le Capri rivalise efficacement avec le Volkswagen ID.5.

Un tarif imbattable uniquement égalé par le Cupra Tavascan

Le modèle allemand démarre en effet à 50.500 euros et ne bénéficie d’aucun bonus CO2, accentuant ainsi la différence de prix avec l’Américain. De plus, le Capri de base offre une dotation exceptionnellement riche comprenant des jantes de 19 pouces, un volant chauffant, un siège conducteur massant, un régulateur de vitesse adaptatif, une caméra de recul et une navigation connectée.

En somme, le Capri ne déçoit pas, surtout lorsqu’il est comparé à ses autres concurrents. Le Skoda Enyaq Coupé 85 commence bien au-dessus avec un prix de 55.850 euros, et l’Audi Q4 Sportback e-tron 45 n’est pas plus accessible, avec un prix de départ à 55.550 euros. Seul le nouveau Cupra Tavascan V à 46.990 euros se situe dans une fourchette de prix similaire. Le Ford Capri se révèle aujourd’hui particulièrement attractif. Faudrait-il attendre une future version d’entrée de gamme encore plus compétitive ?