Après plusieurs mois d’absence dans la gamme de Fiat, la Tipo fait un retour qui attire les regards. Même si elle n’est accessible qu’en version berline à 4 portes, elle reste l’une des rares options de sa catégorie à bénéficier d’un moteur Diesel.

Cependant, ce n’est pas une véritable victoire puisque cette motorisation est la seule proposée. Il s’agit d’un moteur Diesel de 1,6 litre qui fournit une puissance de 130 chevaux, tout en maintenant ses émissions de CO2 à un niveau bas (120 g/km, ce qui entraîne un malus écologique de 100 euros pour la version d’entrée de gamme). Ce moteur est couplé à une boîte de vitesses manuelle à 5 rapports.

Un équipement réduit au strict minimum !

Avec un prix de départ fixé à 16 900 euros, la Fiat Tipo Diesel est disponible en deux versions. La première se nomme Tipo et propose notamment des roues en acier de 15 pouces avec enjoliveurs, une caméra de recul couplée à des radars de stationnement, un détecteur de somnolence, un régulateur de vitesse adaptatif et un avertisseur de changement de voie.

La version supérieure, appelée Tipo City, commence à partir de 18 900 euros. Elle est équipée de jantes de 16 pouces, de phares et feux arrière à LED, d’un siège conducteur ajustable en hauteur et d’un système multimédia compatible avec Apple CarPlay et Android Auto (avec un écran de 7 pouces).

Finalement, pour ce qui est des options, le choix est limité. Vous pouvez opter pour une seconde couleur à 650 euros (le Bleu Oceano métallisé, à la place du Blanc Gelato par défaut), ou pour une roue de secours facturée 350 euros.

Totalement électrique (une option hybride devrait faire son apparition sous peu), la Fiat Grande Panda est équipée d’un moteur délivrant 83 kW, soit 113 chevaux, couplé à une batterie de 44 kWh. Ce duo lui offre une autonomie de 320 km, selon la norme WLTP.

En tant que modèle électrique, la Grande Panda de Fiat est livrée avec un câble de recharge rétractable. Ce dispositif permet à la voiture italienne de se recharger avec une puissance allant jusqu’à 7 kW, permettant de passer de 20 % à 100 % en 3 h 43 min. Fiat ajoute qu’un chargeur de 11 kW est proposé en option, ce qui réduit le temps de recharge à 2 h 55 min.

De plus, la Fiat Grande Panda est compatible avec les stations de recharge rapide, ce qui permet de réduire le temps de charge à 33 minutes (jusqu’à 100 kW, de 20 % à 80 %).

Deux configurations à choisir

Concernant les performances, il ne faut pas s’attendre à des prouesses spectaculaires. En fait, la Fiat Grande Panda accomplit le 0 à 100 km/h en 11 secondes, et sa vitesse maximale est fixée à 132 km/h.

Déjà disponible à l’achat, la Fiat Grande Panda se décline en deux modèles, Red et La Prima, avec un prix de départ fixé respectivement à 24 900 euros et 27 900 euros, avant l’application du bonus écologique. Elle devra donc se mesurer à la citadine électrique Citroën ë-C3, qui partage la même base que l’italienne. Les tarifs pour la petite française débutent à 23 300 euros pour l’entrée de gamme You (25 500 euros pour la finition You Pack Plus), qui est néanmoins moins bien équipée en termes de fonctionnalités de série.

La 500 est sans conteste le joyau de Fiat et illustre parfaitement ce qu’on pourrait appeler un succès commercial éclatant. Ramenée à la vie dans les années 2000, la 500 a permis à la marque italienne de se redresser alors qu’elle traversait une période difficile. Ce petit modèle iconique a évolué avec le temps et a récemment fait le saut vers l’électrique sous le nom de 500e. Malheureusement, pour la première fois, la 500 n’a pas rencontré le succès escompté. Fiat ne pouvait se permettre de perdre du terrain et a donc rouvert les commandes pour la version à essence, proposée à partir de 18.700 euros.

Pas de changements visuels majeurs, ce qui est plutôt une bonne chose. La 500 conserve son look emblématique, avec seulement quelques détails remaniés depuis son retour. Le modèle d’entrée de gamme arbore une teinte Bossanova White de série, qui, il faut l’admettre, est plus séduisante sur le papier qu’en réalité. Heureusement, Fiat reste assez raisonnable en ce qui concerne les prix des couleurs en option. La voiture est dotée de jantes de 15 pouces au design raffiné et de phares à LED.

Des options quasi obligatoires

À l’intérieur, la version de base offre deux ambiances sans coût supplémentaire. Les sièges sont recouverts de tissu noir, et un insert décoratif blanc orne le tableau de bord. La console centrale, les aérateurs, le capot de l’instrumentation ainsi que le volant peuvent être finis en noir ou en blanc. L’équipement de série comprend la climatisation manuelle, un écran central de 7 pouces, la compatibilité Apple CarPlay et Android Auto, ainsi que le régulateur de vitesse avec fonction limiteur. Cependant, il est regrettable que certains équipements de base, tels que les radars de recul ou l’allumage automatique des phares et des essuie-glaces, soient uniquement disponibles en option…

Sur le plan mécanique, la Fiat 500 à essence est équipée d’un moteur 1.0 essence micro-hybride de 70 chevaux. Ce n’est pas une foudre de guerre, mais ce n’est pas ce qu’on attend d’elle. Cette motorisation suffira amplement pour les trajets urbains, le terrain de jeu favori de la 500. Elle est pourvue d’une boîte de vitesses manuelle à 6 rapports.

Fiat sait que sa petite voiture iconique a du charme, et elle en profite sûrement un peu. Le tarif de 18.700 euros n’est pas exorbitant, mais on aurait apprécié que certains équipements soient inclus d’office plutôt que de devoir passer par la case options, souvent riche en packs…

Le saut vers l’électrique a peut-être été un peu brusque pour les clients. Alors que les modèles thermiques de la 500 maintiennent des ventes acceptables, la version électrique connaît une chute vertigineuse depuis le début de l’année. L’arrivée prochaine d’une version hybride pourrait fort heureusement changer la donne. Mais pour l’heure, les ventes sont en berne et Stellantis a opté pour l’arrêt complet de la production de la 500 électrique.

Bien que décisive, cette action n’est pas une première. La fabrication de la 500 électrique avait déjà été complètement stoppée à la fin de 2023 pour des raisons similaires. Fiat indique toutefois que cette suspension se prolongera cette fois-ci jusqu’au 11 octobre, « en raison du manque de commandes actuelles dû aux grandes difficultés rencontrées par les véhicules électriques sur le marché européen ».

La 500 hybride attendue pour 2025

Le groupe Stellantis a annoncé qu’il investira en même temps 100 millions d’euros pour adapter l’usine Fiat de Mirafiori, afin d’y assembler la future 500 Ibrida. Cette initiative répond à une demande pressante des syndicats pour relancer durablement la production avec un véhicule économique. Malgré cela, la fabrication de ce nouveau modèle ne devrait pas commencer avant 2025, voire 2026.

Ce modèle hybride est destiné à remplacer l’actuelle 500 thermique, produite depuis 2007. Sur le plan technique, il est envisageable que cette nouvelle Fiat adopte la dernière évolution du moteur 1.2 PureTech micro-hybride, avec une puissance de 100 ou 136 chevaux, comme sur sa grande sœur la 600. Naturellement, son prix sera bien plus compétitif comparé à celui de la version électrique actuellement disponible.

Les cousines électriques de Stellantis

On l’espérait déjà, mais c’est désormais clair : le prix de départ de la nouvelle Panda électrique sera inférieur à 25.000€. C’est ce que Fiat a fait savoir à l’occasion de son 125e anniversaire. La Panda électrique fera son apparition cet été sur nos routes. La Fiat Panda devrait donc se situer à un niveau comparable à celui de la Citroën e-C3. Comme Fiat, Citroën est également une filiale du groupe Stellantis. Les premières e-C3 seront livrées à partir de septembre 2024 à partir de 23 300€, un poil moins cher que la Panda.

Fiat Panda : le retour de la voiture classique en version électrique

Le patron de Fiat, Olivier François, est connu pour ses grandes entrées en scène et ses annonces éloquentes. « La meilleure façon de célébrer les 125 ans de Fiat, c’est de regarder vers l’avenir », a déclaré le Français de 62 ans. Le fait que la Panda, avec ses 3,99 mètres de long, dépasse nettement les dimensions de la Panda originelle, s’accorde avec l’imposant discours d’ouverture d’Olivier François. Hormis le nom et la silhouette anguleuse, la nouvelle édition n’a cependant pas grand-chose à voir avec la voiture culte italienne.

Le fait que l’on présente pour l’anniversaire de Fiat le 11 juillet non pas une citadine astucieuse, mais un crossover de près de quatre mètres de long, qui a de meilleures chances de se vendre, montre que dans le monde orienté vers le profit du groupe Stellantis, il n’y a pas de place pour de telles sentimentalités respectueuses des traditions. Du moins pour le moment.

Le look marquant de la Panda électrique

Le design anguleux de la Panda correspond en grande partie à celui de l’étude présentée par Fiat en février de cette année. La Panda joue la carte du SUV, avec ses formes anguleuses et robustes, y compris les passages de roues évasés avec des jantes alu de 17 pouces. Là où il y a écrit Fiat, par exemple sur les montants et le hayon, il n’y a plus d’Italie dedans. C’était déjà le cas auparavant, mais maintenant cela est ancré dans la technique Stellantis, souvent basée sur les acquis des marques françaises du groupe de rationalisation des plateformes.

C’est pourquoi la Panda partage la plateforme STLA Smart Stellantis (une évolution de la plateforme CMP Smart Car) avec la Citroën e-C3 de longueur presque identique. Une différence importante par rapport à l’architecture précédente est que, sur la nouvelle plateforme, la batterie est intégrée dans le plancher du véhicule (Battery to Body) et non pas, comme c’était le cas jusqu’à présent, une partie de la batterie sur l’essieu arrière.

2 motorisations pour la sortie de la Panda

La gamme de motorisations de la Fiat Panda laissera 2 choix aux premiers clients lors de son lancement sur le marché. La Panda commence par une version hybride et une version entièrement électrique. L’hybride correspond au module d’entraînement qui assure la propulsion de la Jeep Avenger e-Hybrid. La puissance sera également identique avec 100 ch. Pour le modèle électrique, il vaut la peine de jeter un coup d’œil sous le capot de sa cousine gauloise. La Panda électrique devrait donc avoir 113 ch et un couple de 125 Nm pour une autonomie annoncée de 320 kilomètres. Tout à fait suffisant pour la ville, les routes de campagne et les trajets autoroutiers.

On ne sait pas encore si les idées astucieuses de l’étude seront également mises en œuvre. Nous serions heureux de voir des réminiscences comme le fait que la forme ovale de la légendaire piste d’essai « La Pista » sur le toit de l’ancienne usine mère de Fiat, le Lingotto, se retrouve dans certains éléments de l’intérieur. Par exemple dans le cadre de l’affichage numérique ou d’un rangement escamotable sous le tableau de bord. Le principe est de faire plus avec moins, c’est-à-dire d’utiliser davantage de matériaux recyclés ou de tissus en fibre de bambou et de réduire l’empreinte écologique.

Fiat Panda : un pick-up et une berline sont même prévus

La Panda ne restera pas un véhicule isolé. L’architecture STLA Smart permet différentes tailles et différents types de propulsion. Ainsi, BEV, MHEV ou encore la propulsion au gaz, importante pour l’Amérique latine. La Panda est ainsi l’ancêtre de toute une famille Fiat qui devrait également trouver des acheteurs au Proche-Orient et en Afrique. Outre un pick-up, il y aura une berline à hayon racée pour succéder à la Fiat Tipo ou à la Fiat Fastback au Brésil. Les ingénieurs exploitent pleinement l’architecture et mettent sur les roues un SUV qui, en tant que « Panda XL », servira également de transporteur familial. Le rejeton le plus drôle de la Panda sera certainement le « véhicule de loisirs » en tant que campeur, un concurrent italien du Volkswagen Transporter Combi.