Byd – All About Cars https://allaboutcars.fr Le média auto Fri, 18 Oct 2024 15:41:00 +0000 fr-FR hourly 1 https://wordpress.org/?v=6.6.2 https://allaboutcars.fr/wp-content/uploads/2024/08/all-about-cars-360x360.png Byd – All About Cars https://allaboutcars.fr 32 32 BYD Sealion 7 : Le SUV rival du Tesla Model X https://allaboutcars.fr/byd-sealion-7-nouveau-suv-rival-du-tesla-model/ https://allaboutcars.fr/byd-sealion-7-nouveau-suv-rival-du-tesla-model/#respond Fri, 18 Oct 2024 12:08:51 +0000 https://allaboutcars.fr/byd-sealion-7-nouveau-suv-rival-du-tesla-model/ Comme si le fabricant chinois BYD n’avait pas déjà suffisamment de SUV dans son portefeuille, il a récemment présenté un nouveau modèle au Mondial de l’Automobile de Paris. Son nom ? Sealion 7.

Avec des modèles comme la Dolphin, l’Atto 3, la Seal U, la Han et la Tan, la jeune marque chinoise arrivée sur le marché européen il y a à peine deux ans, propose une gamme déjà bien étoffée. Conscient que les amateurs européens partagent l’enthousiasme des Américains pour les SUV, BYD n’hésite pas à élargir encore plus son offre. Aux trois SUV déjà disponibles – les Atto 3, Seal U et Tan – vient désormais s’ajouter le Sealion 7. Ce véhicule n’est pas une totale nouveauté, puisqu’il est déjà commercialisé en Chine depuis un an sous le nom de Sea Lion 7. Passons donc à sa présentation.


BYD Sealion 7

Une Inspiration Venue des Océans

Il est difficile de fournir un aperçu détaillé de ce modèle, car BYD reste avare d’informations le concernant. Néanmoins, comme beaucoup d’autres véhicules de la marque, le Sealion 7 est influencé par le monde marin. En effet, « sea lion » se traduit littéralement par « otarie » en français. Outre son appellation, cet intérêt pour l’univers marin se retrouve dans les lignes fluides et épurées du véhicule. Vue de face, la similitude avec la berline Seal est évidente, ce qui est logique puisqu’il s’agit d’une nouvelle déclinaison SUV de cette dernière. Contrairement à la Seal U, le Sea Lion 7 utilise la même plateforme que la berline, partageant une partie de son nom et de ses caractéristiques.

Le Sealion 7 est légèrement plus imposant que la Seal U, gagnant 4 cm en longueur. Avec ses 4,83 mètres, il dépasse de 8 cm le Tesla Model Y, déjà bien dimensionné dans sa catégorie. L’intérieur promet une bonne habitabilité, bien que cela reste à vérifier. La planche de bord tire son inspiration de la Seal, intégrant un écran rotatif géant qui continue d’impressionner.

Sur le plan esthétique, le Sealion 7 se démarque de la Seal U par un design moins traditionnel, se rapprochant davantage d’un crossover dérivé de la Seal. Ce modèle parvient à allier à la fois des éléments de SUV avec les protections des roues et le profil élancé d’une berline rehaussée, voire d’un SUV-coupé, avec un toit qui descend nettement vers l’arrière. Le Sealion 7 s’apparente ainsi à la Seal comme la Kia XCeed est à la Ceed.


BYD Sealion 7

Une Performance Électrique de Haute Volée

Quant aux aspects techniques, les détails sont encore rares. Ce que nous savons, c’est qu’en version à transmission intégrale, ce SUV pourra passer de 0 à 100 km/h en 5 secondes. De plus, sa capacité de charge atteindra 230 kW, promettant des recharges rapides. La batterie a une capacité de 91,3 kWh, ce qui est plutôt généreux. L’expertise de BYD en matière de véhicules électriques est indéniablement un atout.

En attendant d’en connaitre davantage, nous savons que ce modèle sera disponible dès cet automne. Il faudra donc encore un peu de patience pour découvrir tous les détails de ce nouveau SUV électrisant.

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BYD, Chery, Leapmotor : les constructeurs automobiles chinois produiront bientôt différents modèles en Europe https://allaboutcars.fr/byd-chery-leapmotor-constructeurs-chinois-produiront-europe/ https://allaboutcars.fr/byd-chery-leapmotor-constructeurs-chinois-produiront-europe/#respond Wed, 04 Sep 2024 11:58:57 +0000 https://allaboutcars.fr/?p=1848 La part infime des voitures électriques chinoises fait encore sourire chez nous. Mais les Chinois produiront bientôt des véhicules en Europe. Les constructeurs européens sont prudents et ne veulent pas de conflits.

Le plus grand constructeur mondial de voitures électriques, le groupe chinois BYD, a donné pour la première fois des indications sur le prix d’une version européenne – probablement plus grande – de sa petite voiture électrique chinoise « Seagull ». Le modèle européen devrait coûter moins de 20 000€, rapporte l’agence Reuters. En Chine, il existe une version de base pour l’équivalent de 9 000€. En Amérique du Sud et en Amérique centrale, BYD vend le modèle Seagull sous le nom de Dolphin Mini.

Siège BYD - Crédit photo BYD

Demande de droits de douane plus élevés sur les voitures électriques chinoises

Les politiciens européens regardent actuellement avec inquiétude la « vague de voitures chinoises », comme la qualifient certains médias, qui s’est notamment manifestée par un nouveau cargo spécial transportant 7 000 voitures BYD. Certains réclament à cor et à cri des droits de douane plus élevés pour les véhicules en provenance de Chine. La concurrence ne serait pas loyale. Emmanuel Macron fait partie des défenseurs de cette idée. Le ministre allemand des Transports, Volker Wissing, s’oppose quant à lui à des droits de douane plus élevés.

L’économie reste relativement calme sur le sujet et se montre parfois horrifiée par les projets de droits de douane plus élevés à Bruxelles.

Mercedes : les Chinois détiennent 20% du groupe automobile de Stuttgart

L’industrie automobile allemande en particulier est depuis des décennies fortement liée à la Chine et dépend du plus grand marché automobile du monde. Et maintenant, des restrictions d’importation pour protéger l’économie nationale ? Le patron de Mercedes, Ola Källenius, s’est vu contraint d’exiger immédiatement le contraire : moins de droits de douane, un commerce sans obstacles. Après tout, un cinquième de Mercedes appartient à des groupes automobiles chinois.

La concurrence existe depuis 138 ans. Ola Källenius, patron de Mercedes-Benz.

Le constructeur premium de Stuttgart a vu comment une phrase édifiante du calendrier sur Instagram a déclenché une crise en Chine en 2018. Elle émanait du dalaï-lama. Le grand groupe s’en est excusé : il a « blessé les sentiments des Chinois ». Une telle situation ne doit plus se reproduire.

Chery et Leapmotor veulent encore se lancer en 2024 en Espagne et en Pologne

Dans quelques semaines, le constructeur chinois de voitures électriques Leapmotor lancera sa production en Pologne dans l’usine de son partenaire Stellantis. En 2024, Chery Automobile – le plus grand exportateur automobile de Chine – veut encore produire des voitures électriques et thermiques dans une ancienne usine Nissan à Barcelone. Chery a créé à cet effet une coentreprise avec le groupe espagnol Ebro.

BYD : pas encore de premier coup de pioche pour la première usine européenne en Hongrie

Et puis il y a BYD : le producteur automobile chinois, qui fait partie du conglomérat technologique BYD, a détrôné Tesla il y a un an en termes de livraisons et est depuis considéré comme le plus grand constructeur de voitures électriques au monde. Un partenariat a été conclu avec Mercedes pour la marque de voitures électriques Denza.

En mars, un navire BYD appartenant au groupe et rempli à ras bord de voitures électriques est arrivé à Bremerhaven. Jusqu’à présent, de nombreux véhicules – selon le quotidien Handelsblatt – n’ont pas été récupérés. Huit autres cargos géants destinés à l’exportation vers l’Europe ont déjà été commandés. Le constructeur automobile shanghaïen SAIC, qui coopère avec VW, prévoit lui aussi une flotte d’exportation d’une douzaine de navires.

La première usine européenne de BYD en Hongrie devrait être mise en service en 2027. Un contrat préliminaire pour l’achat d’un terrain a été signé à Szeged. A l’instar de l’usine Tesla près de Berlin, la montée en puissance de l’usine devrait être relativement rapide et la production annuelle de véhicules devrait être de l’ordre de six chiffres.

Production Leapmotor - Crédit photo Leapmotor

BYD veut en outre gagner en notoriété et est donc sponsor du championnat d’Europe de football 2024 en Allemagne. BYD était déjà très présent lors du dernier salon de l’automobile (IAA) à Munich. Ce salon a également été surnommé le « China Show » en raison du grand nombre de constructeurs chinois présents.

Chery, quant à elle, pourrait produire jusqu’à 50 000 véhicules à Barcelone. L’entreprise publique ne cherche pas en premier lieu à concurrencer les constructeurs automobiles européens, mais les constructeurs coréens.

Dans quelques années, nous voulons être en Europe là où Hyundai et Kia sont aujourd’hui. Zhang Guibing, directeur de Chery International

Les modèles Chery seront également lancés sur le marché européen sous les noms de marque Omoda, Jaecoo et Exlantix, des modèles Chery devraient également arriver sur le marché européen – le premier étant un SUV compact appelé Omoda 5, disponible en version thermique, hybride et électrique, à partir de 27 000€.

Stellantis investit dans le constructeur de voitures électriques Leapmotor

Stellantis, la maison mère de Peugeot, Fiat, Opel et Citroën entre autre, a acheté pour 1,5 milliard d’euros environ 20% du capital du constructeur chinois de voitures électriques Leapmotor. A cette occasion, la joint-venture « Leapmotor International » a également été créée, dont 51% appartiennent à Stellantis. Stellantis détient ainsi les droits de production, de vente et d’exportation des produits Leapmotor en dehors de la Chine.

Leapmotor et Stellantis conclu un accord de coopération - Crédit photo Stellantis

Dans l’usine Stellantis de Tychy en Pologne, des kits préfabriqués seront assemblés à partir de cette année pour former la petite voiture Leapmotor T03. Cette voiture a un format adapté aux places de parking et une batterie relativement puissante. En France, elle coûtera 26 000€.

BYD : l’e-mobilité à la verticale

En Chine, BYD a remplacé Volkswagen au printemps 2023, après des décennies, en tant que constructeur automobile ayant réalisé les meilleures ventes. L’année dernière, la voiture la plus vendue était certes une Tesla, mais elle est suivie par quatre modèles BYD.

ModèleVentes 2022Ventes 2023
Tesla Modèle Y455 091646 845
BYD Qin PLUS195 350455 863
BYD Song PLUS411 026427 071
BYD Yuan PLUS202 058412 202
BYD Dolphin205 417367 419
VW Lavida376 627351 931
Tesla Modèle 3255 774300 897
BYD Seagull280 217
VW Sagitar236 142280 028
Grande Muraille Haval H6288 083273 274
Les 10 modèles de voitures les plus vendus en Chine

L’Euro 2024 de football doit accroître la notoriété et les parts de marché

En Allemagne par exemple, seuls 4 139 véhicules neufs BYD ont été initialement immatriculés en 2023, ce qui représente une part de marché de 0,1%, selon les chiffres de l’Office fédéral allemand des véhicules à moteur. Mais à l’avenir, BYD veut vendre une voiture électrique sur dix en Allemagne et devenir le plus grand constructeur automobile international en Europe. Pour cela, le constructeur chinois doit toutefois produire en Hongrie afin d’économiser les droits d’importation et de devenir moins cher. Il doit également construire une image de marque, ce qui devrait être possible grâce au championnat d’Europe de football 2024 qui a eu lieu en Allemagne. BYD etait l’un des 13 sponsors internationaux de l’UEFA Euro 2024.

L’entreprise sera présente avec ses voitures sur les dix sites de compétition en Allemagne, diffusera des spots publicitaires pendant les pauses entre les matchs et organisera des événements dans ses concessions automobiles européennes. Deux autres sponsors viennent de Chine : le groupe électrique Hisense et le fabricant de téléphones portables Vivo, qui appartient à BBK Electronics.

Nous sommes heureux d’avoir gagné BYD comme partenaire de l’UEFA EURO 2024. Cette entreprise innovante dispose de 29 ans d’expérience dans la technologie moderne des batteries, jouit d’une grande renommée mondiale dans la production de ce que l’on appelle les New Energy Vehicles et est considérée comme le plus grand fabricant de véhicules électriques au monde. Guy-Laurent Epstein, Directeur Marketing de l’UEFA

L’industrie automobile mise sur la Hongrie

En Hongrie, BYD est déjà actif depuis 2017 et y a construit une usine de bus électriques. L’usine prévue à Szeged serait toutefois le premier site de production de voitures particulières en Europe à être construit par une entreprise automobile chinoise.

Avant de décider de la construction d’une deuxième usine, il convient d’attendre l’évolution des ventes en Europe. Le gouvernement italien fait toutefois déjà beaucoup d’efforts pour attirer les groupes de voitures électriques Tesla et BYD. En dehors de la Chine, BYD possède déjà des usines au Brésil, en Ouzbékistan, en Thaïlande et en Indonésie.

Châssis Chery - Crédit photo Chery

En Hongrie, le fabricant chinois de batteries CATL et BMW construisent également actuellement d’énormes usines de batteries. BMW investit plus de 2 milliards d’euros dans ce site. Des voitures électriques seront également construites dans cette usine.

Audi, Mercedes et maintenant BMW en Hongrie

C’est Suzuki, qui en 1991, a posé la première pierre de l’industrie automobile moderne en Hongrie. Deux ans plus tard, Audi a suivi le mouvement. Jusqu’à présent, Audi a investi environ 12 milliards d’euros dans son usine de Györ, devenant ainsi le plus grand investisseur étranger en Hongrie.

Mercedes a suivi en 2012 en tant que deuxième constructeur premium allemand. Le groupe de Stuttgart a également construit en Hongrie sa première usine « full-flex » au monde : Les véhicules à combustion et les véhicules électriques peuvent être construits sur une seule chaîne de montage.

Bosch, le plus grand équipementier automobile au monde, emploie environ 19 000 personnes en Hongrie. Beaucoup d’entre eux travaillent dans la recherche et le développement.

La Hongrie est le quatrième plus grand centre de R&D de Bosch dans le monde, après l’Allemagne, l’Inde et la Chine. Bosch Magyarország (Hongrie)

Mercedes pour la concurrence et contre des droits de douane plus élevés

Le secteur automobile est international et il existe de nombreuses interdépendances mais les marchés et les sensibilités sont différents. L’intérêt croissant des constructeurs chinois de voitures électriques pour l’Europe inquiète la Commission européenne. Elle reproche aux dirigeants chinois de procurer des avantages à leurs entreprises par le biais de subventions illicites. C’est pourquoi il est prévu d’augmenter les droits d’importation sur les voitures électriques en provenance de Chine.

L’industrie automobile allemande critique cette idée. Le patron de Mercedes-Benz, Ola Källenius, a plutôt demandé à la Commission européenne d’abaisser les droits de douane sur les voitures électriques en provenance de Chine. L’industrie automobile européenne craint des représailles de la part du gouvernement chinois.

La volonté des entreprises chinoises d’exporter vers l’Europe est une évolution naturelle de la concurrence, à laquelle il faut répondre par de meilleurs produits, une meilleure technologie et une plus grande flexibilité.

Mercedes et ses gros actionnaires chinois

Mercedes ne dépend pas seulement de la Chine pour ses ventes. Environ 20% des parts de l’entreprise appartiennent à des entreprises chinoises. Le Beijing Automotive Group (BAIC) est un actionnaire important, tout comme le constructeur chinois d’automobiles et de motos Geely.

L’entrée du patron de Geely, Li Shufu, via une société d’investissement (Tenaclou3 Prospect Investment) a été spectaculaire. Malgré les seuils de déclaration de trois et cinq pour cent de participation, le milliardaire Li Shufu est parvenu en 2018 à devenir le plus gros actionnaire individuel de Daimler/Mercedes par le biais d’hommes de paille et de sociétés écrans, sans que personne ne le sache.

Et pourtant, si la marque de Stuttgart a été si choqué, c’est aussi parce qu’il y avait une étroite collaboration avec BAIC, le concurrent de Geely. Daimler et BAIC sont des partenaires stratégiques depuis 2003. Mercedes détient près de 10% des parts de BAIC Motor, la filiale de BAIC.

Après le coup d’éclat de Geely, Mercedes s’est efforcée de convaincre BAIC de prendre une participation, ce qu’elle a réussi à faire. BAIC a d’abord pris 5%, puis 10%.

Li Shufu a insisté pour une collaboration avec Daimler, ce qui a conduit à la création d’une joint-venture pour la Smart. Entre-temps, la Smart n’est plus produite qu’en tant que voiture électrique et exclusivement en Chine pour le marché mondial. Daimler et Geely se sont également associés dans le domaine des services de mobilité.

BMW et la Chine

BMW a établi une coopération avec le constructeur automobile chinois Brillance il y a 20 ans. Depuis 2022, le groupe munichois détient les trois quarts des parts de la joint-venture BBA, le reste appartenant à son partenaire Brilliance. BMW est ainsi devenu le premier groupe automobile occidental à pouvoir prendre la majorité d’une entreprise commune en Chine.

À Shenyang, l’entreprise commune produit dans plusieurs usines des voitures BMW de sept séries de modèles, soit environ 830 000 voitures par an. BMW dispose en outre de plusieurs centres de recherche en Chine. Selon les informations fournies par l’entreprise, il s’agit de la plus grande capacité de développement de BMW Group en dehors de l’Allemagne.

L’infrastructure chinoise est de classe mondiale, la Chine dispose de nombreux talents et le gouvernement est également un grand facteur de soutien. Jochen Goller, Président et PDG, BMW Group Region Chine

Des recherches sont également menées sur la conduite autonome. BMW est le premier constructeur étranger à pouvoir tester en permanence des « systèmes de niveau 2+ hands off » sur les routes de Shanghai. Cela a d’autant plus d’importance si l’on considère la situation du trafic en Chine, explique BMW.

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La directrice de BYD Europe : La confiance des concessionnaires dans notre marque a été renforcée https://allaboutcars.fr/byd-europe-confiance-concessionnaires-renforcee/ https://allaboutcars.fr/byd-europe-confiance-concessionnaires-renforcee/#respond Mon, 02 Sep 2024 09:34:46 +0000 https://allaboutcars.fr/?p=1834 Avec trois millions de « New Energy Vehicle » vendus l’année dernière, BYD est devenu le plus grand constructeur mondial de voitures 100% électriques et hybrides rechargeables. Stella Li a contribué à cette histoire à succès. Cette femme de 53 ans est considérée comme le numéro deux de l’entreprise, derrière le directeur général et fondateur Wang Chuanfu.

BYD Europe

L’Europe, un marché stratégique pour BYD ?

Le fait que Stella Li soit responsable des affaires européennes montre l’importance que les Chinois accordent à cette région. Deux nouvelles usines, le lancement d’une marque de luxe et un centre de design et de développement sont fermement prévus en Europe. Le dernier coup de BYD (Build Your Dreams), le sponsoring du championnat d’Europe de football, a déjà porté ses fruits, déclare la directrice. Découvrez notre interview de Stella Li :

BYD Europe

BYD a été le principal sponsor de l’Euro 2024. Cela a-t-il déjà eu un impact sur votre activité ?

Stella Li : Oui, nous en sommes très satisfaits. Depuis, notre notoriété a fortement augmenté. Sur Google, les recherches sur BYD sont désormais deux ou trois fois plus fréquentes. Dans certains pays, nos commandes ont également doublé, voire triplé. La visibilité de la marque s’est nettement améliorée. L’Euro 2024 a porté ses fruits pour nous. La confiance des concessionnaires dans notre marque a également été renforcée.

Cherchez-vous d’autres concessionnaires ? Le nombre de 28 est encore très faible pour un marché aussi vaste.

Stella Li : Ce n’est plus d’actualité, le nombre de distributeurs ne cesse d’augmenter. En Europe, nous travaillons avec les meilleurs groupes de distributeurs, qui ouvrent ensuite plusieurs magasins avec notre marque. Regardez la Grande-Bretagne : Actuellement, nous y avons 33 concessionnaires. Ils seront 80 à la fin de l’année et plus de 120 l’année prochaine. La même chose se passe en France et en Allemagne. Là aussi, nous aurons bientôt deux à trois fois plus de distributeurs qu’actuellement.

De nombreux constructeurs en Europe, comme Volkswagen, Stellantis ou Renault, commercialisent des voitures électriques à 25 000€. BYD va-t-elle aussi se lancer dans cette gamme de prix ? Actuellement, leur modèle le moins cher, le Dolphin, coûte plus de 30 000€.

Stella Li : Notre stratégie est différente : Nous arrivons en Europe avec notre meilleure technologie. Le dernier modèle de BYD est le Seal U DM-i, qui sera un gamechanger. Sur les marchés où il est proposé, ce modèle représente jusqu’à 60% des commandes. En tant qu’hybride rechargeable, le Seal U peut parcourir 70 à 120 kilomètres en mode tout électrique. Avec un réservoir de carburant plein et une charge complète, l’autonomie est de plus de 1 000 kilomètres. Aucune autre voiture n’en est capable.

BYD Seal U - Crédit photo BYD

BYD est donc plutôt une marque technologique qu’une marque bon marché ?

Stella Li : Exactement ! Nous voulons fournir à nos clients un produit haut de gamme à un prix abordable. Le premium est aujourd’hui défini par la technologie, pas seulement par le cuir ou les chromes. Avec Yangwang, nous lançons deux modèles de luxe en Europe en moins de deux ans.

Vous avez présenté à Goodwood de Yangwang la voiture de sport U9 et le tout-terrain de luxe U8. N’accablez-vous pas les consommateurs avec une nouvelle marque chinoise ? Il en existe déjà quelques-unes et leur nombre ne cesse d’augmenter.

Stella Li : Je ne pense pas. De nombreux consommateurs sont impressionnés par notre offre. BYD n’est pas perçue comme une marque chinoise de plus. Nous sommes une marque technologique comme Apple. Nous avons plus de 110 000 ingénieurs qui produisent 32 brevets par jour. La satisfaction de nos clients est très élevée. Lorsque nous demandons aux clients s’ils souhaitent acheter à nouveau une BYD, la grande majorité répond par l’affirmative.

Vous avez annoncé la construction d’une usine en Turquie. Pourquoi dans ce pays ? ?

Stella Li : Nous y construisons des voitures pour le marché européen, mais aussi pour d’autres marchés comme le Moyen-Orient et l’Afrique. Pour cela, le pays est idéalement situé à la jonction entre ces régions.

Votre usine en Hongrie est déjà en construction. Quand les nouvelles usines seront-elles opérationnelles ?

Nous avons pris la décision d’investir en Hongrie il y a deux ans. Nous allons démarrer la production avant la fin de l’année prochaine. La production en Turquie commencera au plus tard en 2026.

Quelles voitures allez-vous produire en Hongrie ?

Stella Li : Nous n’avons pas encore pris de décision à ce sujet. Mais nous sommes très flexibles dans nos usines et nous pouvons produire huit à dix modèles en parallèle, des voitures 100% électriques et des hybrides plug-in. Nous appelons cela la Flex-Line.

Huit à dix modèles dans une seule usine, c’est effectivement beaucoup. Fabriquerez-vous également les batteries pour les voitures électriques en Hongrie ?

Stella Li : Nous produisons les cellules dans nos usines existantes. Mais la batterie sera assemblée localement en Hongrie. C’est un processus très complexe.

Avez-vous une boule de cristal ou comment avez-vous su, il y a deux ans, que vous auriez besoin d’une usine en Europe pour éviter les droits de douane croissants dans l’UE ?

Stella Li : Nous n’avons pas besoin de boule de cristal. BYD suit une stratégie globale. Nous fabriquons là où se trouvent les marchés. Nous sommes le premier fabricant avec trois millions de New Energy Vehicles. En tant qu’entreprise mondiale, nous avons besoin d’une fabrication durable dans les régions de ventes. C’est pourquoi nous investissons dans des pays comme la Thaïlande, la Hongrie, le Brésil, l’Indonésie ou la Turquie. Bientôt, nous annoncerons un autre investissement. Notre stratégie consiste à localiser non seulement la production, mais aussi la recherche et le développement.

Si l’UE introduit des droits de douane comme elle l’a annoncé, devrez-vous augmenter les prix en Europe, au moins jusqu’à ce que l’usine en Hongrie soit prête ?

Stella Li : Nous sommes contre de tels droits de douane. Ils ne sont pas justes pour les consommateurs européens. Car au final, ce sont eux qui paient. Mais nous voulons continuer à proposer à nos clients des produits haut de gamme à un prix abordable. Nous travaillons actuellement à des solutions avec nos distributeurs, car nous voulons éviter de faire souffrir les consommateurs.

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La BYD Seagull débarquera en Europe en 2025 https://allaboutcars.fr/actualite/1116/byd-seagull-chouette-voila-la-mouette/ https://allaboutcars.fr/actualite/1116/byd-seagull-chouette-voila-la-mouette/#comments Fri, 26 Jul 2024 09:15:43 +0000 https://allaboutcars.fr/?p=266 Sur le marché chinois, BYD propose avec la Seagull (mouette en français) un modèle électrique d’entrée de gamme bon marché. En 2025, ce modèle arrivera chez nous, mais sous une forme modifiée.

BYD Seagull "Mouette" - Crédit photo BYD

Nouvelle offensive des véhicules chinois sur l’électrique avec la BYD Seagull ?

Le constructeur chinois de voitures électriques va lancer la Seagull en Europe en 2025. C’est ce qu’a confirmé Stella Li, vice-présidente exécutive de BYD. Mais « ce n’est pas une Seagull pour le marché chinois. Ce sera une Seagull pour le marché européen, une nouvelle Seagull », a déclaré la responsable du groupe automobile chinois. Le modèle électrique d’entrée de gamme devrait donc être non seulement plus grand, mais aussi plus cher que dans son pays d’origine. Au Brésil et au Mexique, BYD vend déjà ce modèle sous une forme connue, mais sous le nom de Dolphin Mini.

BYD Seagull "Mouette" - Crédit photo BYD

En Chine, la Seagull est une véritable casseuse de prix. D’autant plus qu’une nouvelle version de la petite voiture électrique y a été lancée pour sous le nom de Glory Edition et est disponible à partir de 69 800 yuans, ce qui correspond à environ 9 000 euros. Imbattable. BYD continue ainsi d’attiser la lutte pour une petite voiture électrique bon marché. Par rapport à la dernière version de la BYD Seagull, le prix de base a baissé d’environ 500 euros. Si l’on tient compte d’un rabais de prévente accordé au début, la Glory Edition est même environ 1 150 euros moins chers.

Comment la petite voiture a-t-elle obtenu son patronyme de « mouette » ?

Pour nommer ses nouvelles voitures électriques, BYD s’est désormais inspiré du monde animal et plus particulièrement aquatique. On a commencé avec la Seal (phoque), il existe également la Dolphin (dauphin) et une Sea Lion (lion de mer). Au salon de l’automobile de Shanghai de 2023, cette série dite Ocean Series s’est élargie à un oiseau marin : le Seagull, une mouette donc s’est ajoutée à la liste. Cette dernière avait déjà donné son surnom à la Mercedes 300 SL dans les pays anglophones, car ses portes ouvertes rappellent les ailes déployées d’une mouette (gullwing doors).

BYD Seagull "Mouette" - Crédit photo BYD

La Seagull, basée sur la plateforme E 3.0 de BYD, ne se permet pas de telles extravagances. La petite voiture électrique est dotée de quatre portes conventionnelles et d’un grand hayon. Elle mesure 3,78 mètres de long, 1,72 mètre de large, 1,54 mètre de haut et dispose d’un empattement de 2,50 mètres. Des dimensions classiques de petite voiture, qui font de la Seagull la voiture électrique d’entrée de gamme de BYD. Les modèles Dolphin, Seal et Sea Lion se situant aux gammes supérieures.

Un design original

La BYD Seagull a un design original, avec une partie avant et des porte-à-faux courts. La jupe avant comporte une prise d’air assez grande, ce qui est atypique pour une voiture électrique. Tout aussi inhabituel : le mono essuie-glace. Les éléments en plastique ne se trouvent pas seulement autour des roues, mais aussi au-dessus des bas de caisse et sur les montants, ce qui permet de séparer visuellement la partie inférieure de la carrosserie de la partie du toit. La ligne d’épaule s’infléchit vers le haut après le montant arrière en direction de la poupe du véhicule. Un spoiler trône au-dessus de la partie arrière, tandis que les feux arrière horizontaux sont reliés entre eux par une étroite bande lumineuse.

La BYS Seagull équipée d’une batterie sodium-ion

BYD propose la Seagull avec une variante de moteur : 55 kW (75 ch). À l’origine, une deuxième version de 75 kW (102 ch) était prévue. À voir si cette version plus puissante sera commercialisée. En revanche, il reste deux options de batterie. La plus grande, d’une capacité de 38 kWh, doit permettre une autonomie de 405 kilomètres selon le cycle de conduite chinois CLTC et dispose de cellules au lithium-phosphate de fer (LFP). Pour la plus petite batterie, BYD annonce 30 kWh et une autonomie de 305 kilomètres. Il s’agirait d’une batterie sodium-ion qui n’utilise pas de cobalt, de nickel ou de lithium et qui promet donc des avantages en termes de coûts et d’impact sur l’environnement.

Un cockpit minimaliste

Au moment du salon de l’automobile de Shanghai, on ne savait pas encore grand-chose de l’intérieur. La BYD Seagull dispose de quatre places assises et de deux écrans. Le plus petit est placé comme écran d’information du conducteur derrière le volant. Au centre du tableau de bord se trouve un écran tactile d’infodivertissement au format tablette. Entre lui et les buses d’aération centrales, BYD a placé des boutons pour certaines fonctions importantes.

BYD Seagull "Mouette" - Crédit photo BYD

C’est désormais officiel, BYD lancera la Seagull en Europe l’année prochaine. La petite voiture électrique devrait toutefois prendre de l’ampleur chez nous et être plus chère que dans son pays d’origine. Là-bas, la version de base est disponible à partir d’environ 9 000 euros. Il se murmure que BYD avait déjà reçu 10 000 commandes dans les 24 heures suivant son lancement en chine, à voir si elle aura le même succès en Europe.

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